Des abcès phlegmoneux des muscles : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 26 mai 1875 / par Louis-Hubert Roeseler.

  • Roeseler, Louis Hubert.
Date:
1875
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Credit: Des abcès phlegmoneux des muscles : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 26 mai 1875 / par Louis-Hubert Roeseler. Source: Wellcome Collection.

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    — 4Î — dans son volume ; bientôt une surface gris sale le recouvre, puis elle est remplacée par une couche de bourgeons charnus souslaquelle le tissu musculaire disparaît. A la sur- face d’un moignon après une amputation, le muscle se gonfle considérablement, le pus est abondant et fétide, plus tard les bourgeons charnus se développent, le pus devient de bonne nature; le volume des muscles diminue et ils finissent par présenter une atrophie plus ou moins notable, a Chez certains amputés, on observerait, d’après M. Gosselin, un véritable ulcère musculaire, une quantité considérable de pus s’échappe de l’interstice des muscles, et en même temps on voit se développer des fongosités ; cette affection a été désignée par M. Gosselin sous le nom de fongus intermusculaire » (1). A la suite des contusions, les épanchements sanguins intermusculaires se terminent rarement par la suppura- tion ; Velpeau (2), dans sa thèse, ne signale pas même cette terminaison. M. A.Després (3) a rapporté un exemple d’abcès profond des muscles par suite de contusion musculaire. Nous rattacherons à l’histoire de la contusion les trois faits de psoïtis que M. Roy a abservés dans le service de M. Labbé, à l’hôpital de la Pitié, et qu’il rapporte dans sa thèse de doctorat (4). Voici une courte analyse de ces trois observations : Un ouvrier de la compagnie d’Orléans reçut, dans la région lom- baire, le choc d’un tampon de locomotive ; le choc ne fut pas très- violent, car il put encore se tenir debout, rentrer chez lui et même sortir le lendemain de l’accident ; cependant il éprouva une douleur (1) Nélaton. Path. chir., t. II, 769. (2) Velpeau. De la contusion dans les divers organes. Thèse pour le con- cours à la chaire de pathologie chirurgicale, Paris, 1833. (3) A. Desprès. Traité de l’érysipèle, p. 81,