Essai physiologique sur la sensibilit / Par P.A. Prost.

  • Prost, Pierre Antoine, -1832.
Date:
1805
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Credit: Essai physiologique sur la sensibilit / Par P.A. Prost. Source: Wellcome Collection.

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    activement en d'autres, aux désordres qui se dé- veloppent ensuite. Ces causes sont déjà existantes à la naissance sur quelques individus 5 e]les con- sistent dans l'exaltation des propriétés organiques des viscères abdominaux, et sur-tout de la surface interne des intestins ; elles comprennent peut-être encore la susceptibilité particulière du système des ganglions, c'est-à-dire l'exaltation de la sensibilité naturelle ; ce qui provient de ce que ce système répand par-tout l'excitation, et produit dans les organes des sens une susceptibilité telle que ces organes éprouvent plus vivement les sensations , que dans l'état naturel 3 le cerveau les reçoit de la même manière , et les relations établies par les nerfs organiques entre les organes cérébraux, les ganglions, et sur-tout les organes qui reçoivent beaucoup de ces nerfs sont tellement actives, que les excitations les plus légères sont suivies des ac- cidens les plus graves dans les propriétés animales des organes de la vie intellectuelle, dans la con- tractilité du cœur, et dans les propriétés orga- niques de la surface muqueuse des intestins : les glandes muqueuses de Tabdomen participent bien- tôt à ce désordre et le mal va en augmentant. Dès que la sensibilité organique des viscères ab- dominaux a outre - passé ses bornes naturelles, nous nous trouvons dans un état particulier d'exci- tation; alors les causes extérieures qui ont la faculté de développer la sensibilité, agissent plus vivement sur cette propriété, et l'exaltent facilement : les personnes qui sont dans ce cas éprouvent plus vi- vement toutes les sensations. L'épilepsie acciden- telle tient souvent à cette cause ; la frayeur la produit fréquemment, mais les mêmes choses ^ui déterminent cette sensation non naturelle, nu la provoquent pas également chez toutes les per- sonnes; chacune l'éprouve plus ou moins vivement en raison de la susceptibilité de ses orgares. Celui M 2