Sur un cas de rhumatisme chronique chez un tuberculeux : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 juillet 1906 / par G. Saussine.

  • Saussine, G., 1882-
Date:
1906
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Credit: Sur un cas de rhumatisme chronique chez un tuberculeux : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 juillet 1906 / par G. Saussine. Source: Wellcome Collection.

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    vent se présente]'. Il s’agit, ou bien d’un sujet dont les anté- cédents héréditaires ou collatéraux sont entachés de tuber- culose (tuberculose familiale) ou bien d’un sujet qui présente clans un point de son organisme un foyer tuberculeux appa- rent ou occulte ; ou encore d’un sujet qui a présenté au cours de son existence une tuberculose pulmonaire ou une tumeur blanche, toutes lésions actuellement guéries. 11 s’agit en somme d’un sujet porteur du bacille de Koch (virulents ou très atténués) ou de ses toxines. Cliniquement, comment se manifeste le rhumatisme tuber- culeux et quelles sont les formes qu’il peut revêtir ? Le rhu- matisme tuberculeux peut revêtir trois types essentiels : 1° Yarthralgie bacillaire qui ne s’accompagne d’aucun phéno- mène objectif, la douleur seule la caractérise, douleur fugace et récidivante, siégeant dans les tissus périarticulaires et au niveau de l’interligne ; 2° l'arthrite tuberculeuse exiguë (qui s’accompagne d’une généralisation aiguë au niveau des sé- reuses, cas de Laveran) ou subaiguë survenant au cours d’une tuberculose évidente ; le rhumatisme tuberculeux chronique d'emblée, le seul qui nous intéresse ici et dans ce cas la ma- nifestation tuberculeuse peut frapper l’articulation dans son ' ensemble, en y réalisant le type de la polyarthrite déformante, ou bien n’atteindre que la synoviale articulaire et les tissus fibreux avoisinants et réaliser les synovites sèches ou hydre- piques, des rétractions fibreuses (Rétraction de l’aponévrose palmaire, Perdrizet, thèse Lyon, 1904). Ainsi donc le rhumatisme tuberculeux reproduit fidè'emrnt les mêmes formes cliniques que les autres rhumatismes. Mais ce qui caractérise toutes ces formes, c’est une même origine : I infection tuberculeuse ou luberculineuse. Etudier en détail chacune de ces formes, nous ferait sortir de notre sujet. Ntoiis ne retiendrons que celle décrite sous le nom de pohar- Un ilc chronique déformante tuberculeuse et nous devons ici,