L'enseignement de la chirurgie & de l'anatomie dans les universités de langue allemande / par M. le Dr Lejars.
- Lejars, Félix, 1863-1932.
- Date:
- 1889
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Credit: L'enseignement de la chirurgie & de l'anatomie dans les universités de langue allemande / par M. le Dr Lejars. Source: Wellcome Collection.
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![de l’assistant ou de l’ammanucnsis des incidents qui ont pu se produire; en somme, il doit se mettre en mesure de répondre, à l’amphithéâtre, aux interrogations du professeur. De plus] une fois par semaine, M.Mickuliz, suivi de tous les pratiquants, fait lui-même la visite générale des salles, leur montre les malades à leur lit, refait devant eux les pansements ; ils doivent apprendre beaucoup dans cette seulo matinée. Du reste, M. Mic- kuliz ne craint pas do faire pénétrer ses élèves dans les salles de la clinique, et il faut ajouter que les résultats obtenus à la clinique de Kœnigsberg sont très heureux, que l'antisepsie y est fort bien faite, et qu’elle ne semble nullement souffrir de cette présence temporaire, et réglée des élèves dans les salles. — Le système en usage dans le service du professeur Mickuliz est du reste très analogue au système russe, dans les cliniques russes chaque élève est chargé du soin et de l’ob- servation d’un malade, qu’il doit suivre jusqu’à la fin de sa maladie. Enfin c’est à Berlin, dans le service de M. le professeur Bardeleben, à l’hôpital de la Charité, que nous trouvons les salles ouvertes journellement aux élèves de la clinique; mais ils n’y pénétrent qu’à certaines heures, et à la suite du profes- seur. Tous les jours, do 9 heures 1/2 à 10 heures 1/2, M. Bar- deleben fait la visite d’une partie de son immense service (il a 300 lits), suivi des élèves de la clinique : c’est alors ce qui se passe à nos cliniques de Paris. Le reste de son enseignement est ordonné comme il suit : trois fois par semaine, une leçon théorique de une heure (vorlesung); puis, à 10 heures, après la visite des salles, la clinique : deux élèves sont appelés pour l’examen des malades du service qui sont présentés (il n’y a pas de policlinique) ; au moment d’opérer, l’observation du malade est lue par un des ammanuensis, et commentée par le professeur. Mais c’est le seul service de Berlin qui s’ouvre ainsi partiellement aux étudiants : les immenses ressources cliniques du Stâdtisches Krankenhaus (hôpital Municipal), do l’hôpital Augusta restent fermées à l’enseignement. En Allemagne, comme à Vienne, il faut tenir compte des « cours complémentaires ». si l’on veut les appeler ainsi, dus aux assistants et aux privat-docent ou cours pratiques de dia- gnostic et d’examen clinique, qui se multiplient dans les grands centres (cours payés) :à Breslau.j’ai assisté à un cours de pan- sement, auquel prenait part plus de la moitié des élèves do la clinique; il avait lieu à l’amphithéâtre, plusieurs malades du service y étaient successivement amenés, et les élèves, à tour de rôle, refaisaient le pansement sous la direction de l’assis- tant. Il est certain que l’étudiant trouve largement à compléter](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22380346_0030.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)