Études sur la médecine Hindou. Nāgārjuna et l'Uttaratantra de la Susrutasamhitā / [Palmyr Cordier].
- Palmyr-Uldéric-Alexis Cordier
- Date:
- 1896
Licence: Public Domain Mark
Credit: Études sur la médecine Hindou. Nāgārjuna et l'Uttaratantra de la Susrutasamhitā / [Palmyr Cordier]. Source: Wellcome Collection.
5/12 (page 3)
![Nâgârjunîya. Kaxaputa — Kachaputa—Kaxyaputa=KaxapntHantraz=:Siddh<mâgâr- jmûya—Mantrakhav^Aa Nâgârjuna. Rasaratnâkara. Jîvasûtra. Yogaçataka. Kautûhalacintâmani. Plus deux livres de chimie & de pharmacologie conservés seulement dans leur version tibétaine : {^Sur l’emploi des médicaments ’a-pa ; tib ; s Man a-paJie tcho-ga). B. Extra-médicaux. PratîtyasamutpâdacaJcra. Frajnaçatakanâ maprakaranam. Nîtiçâstraprajnâdan.dLa. Vyanapujanatanattabhadupeçâ. Ee Yogaratnamâlâ (Guirlande de perles magiques) ou Açcaryaratnamâ- lâ (Guirlande de perles miraculeuses), mentionné sous le nom de Yogasâra par Vangasena (I.O. 1433-4, ff. 412a-412b), n’est probablement que l’épitome d’un traité plus développé, dont aucune trace n’a été retrouvée jusqu’ici. Il comprend 140 vers âryâ, et, comme son titre l’indique, est consacré aux différents rites magiques, aux incantations, à la cure des fièvres quartes, à l’emploi des simples en thérapeutique, aux poisons com¬ posés ainsi qu’à leurs antidotes...Les M. S. S., relativement nombreux, sont souvent accompagnés d’un commentaire, daté de l’année 1296 Samvat, ou 1240 A.D., dû à Guwâkarasûri, ou Çvetambara Gumâkara Bhixu. Un autre rîkâ, en langue mahratte, par Aranâtha, existe à la bibliothèque du palais de Tanjore (Cat. p. 70b., xliii, cod. 5459). Au commencement & à la fin du texte, Nâgârjuna rend hommage à son maître Bhâskara (Gu- rubhâskara, çl. 1), qui est sans doute l’auteur de gloses (panjikâ) disparues sur la Suçrutasa»ihitâ [Roth ; Nibandhasangraha, in : Z. D. M. G. XLVIII. p. 138], cité par Mâdhavakavirâja dans son Mxogdhahodha {Ï.O. 807, ff. 231b-241b). Le Kautûhalacintâmani (Trésor de réjouissances), le Nâgârjunîya (i) & le LaghuyogaratnâvaU semblent se confondre avec le précédent. Le KaxapvXa (Réceptacle des herbes) appartient à la même classe de littérature : il est rédigé en çlokas, divisé généralement en 23 sections ou patalas, et se compose de 1.800 à 2.000 distiques, suivant les M.S.S. L’ouvrage décrit les moyens d’atteindre des pouvoirs surnaturels, les diver¬ ses sortes de médicaments, l’usage des plantes médicinales, les charmes et conjurations destinés à produire le changement de sexe à volonté (sammo- ( Versions tibétaines). (1) Cité par Râmeçvara Bhaiia, in Rasarâjalaxmt, Oxf. 321a.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30092978_0005.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)