Discours sur l'enseigement de la botanique, prononcé le 24 mai 1814, pour servir d'ouverture au cours de phytologie ... à la Pépinière du Roi, au Roule / [Aubert Aubert Du Petit-Thouars].
- Du Petit-Thouars, Aubert Aubert, 1758-1831
- Date:
- [1814]
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Credit: Discours sur l'enseigement de la botanique, prononcé le 24 mai 1814, pour servir d'ouverture au cours de phytologie ... à la Pépinière du Roi, au Roule / [Aubert Aubert Du Petit-Thouars]. Source: Wellcome Collection.
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![l’heureux accord des grâces et de Ja bonté dansPOrphe* ]ine du Temple , revoit avec attendrissement tout ce qui reste de cette race des Condé si féconde en Héros ; les acclamations suivent, dans la plaine, ce Char qui contient tout l’espoir et toute l’affection de la France. Depuis ce moment tout a conspiré pour réaliser nos espérances ; c’est surtout en voyant la sollicitude pater¬ nelle de notre auguste Chef^, éclairée par de longues études et de longs malheurs, que l’espoir est rentré dans le cœur des Français ; ils pourront se livrer aux vastes pensées, et en recouvrant la stabilité ils songeront à leurs arrière-Neveux- Sous peu de temps nos malheurs seront oubliés , et la prospérité nationale aura reparu \ on dira de lui ce que l’Ecriture a dit de Judas Machabée : « Il a procuré la paix à l’Univers, Israël s’est livré à x> la plus grande joie, et chacun a pu s’asseoir à l’ombre » de sa Vigne et de son Figuier , et il ne s’est plus trouvé D personne qui. troublât son repos. » Je me suis encore servi de ce Discours pour ouvrir ce Cours le l5 mai 1B19 , mais je l’ai terminé de la manière suivante : Comme je l’ai dit, Messieurs , c’est par le degré de perfection où la Culture, surtout celle des Arbres , se trouve porté, qu’on peut juger le degré de civilisation où une Nation est arrivée. C’est par toi, belle France.Mais que vais-je faire? chercher à prouver qu’un Etat est d'autant plus heureux que ses habitants sont plus attachés au Sol qui les nourrit ? Mais par-là je vais me trouver jeté au milieu d’une arène où deux partis sous différens- noms se combattent avec acharnement. El j’avouerai qu’entraîné par d’autres éludes, je 11’ai embrassé d’opinion sur ce sujet impoi- tant, comme sur beaucoup d’autres, que par sentiment. Ainsi,peu en état de discuter le pour et le contre, je préfère vous faire part de quelques pages que j’ai dérobées à l’Ecrivain qui , jusqu’à pré¬ sent, a réuni dans la discussion, avec le plus d’avantage, le Senti¬ ment et le Raisonnement. C’est un Yo! domestique dont je vous rend complice, car c’est à mon beaif-frère, M. Rergasse, que j’ai arraché ce f ragment sur la différence qui existe entre la Propriété mobilière et la Propriété réelle. e II y a trois espèces de Propriétés : la Propriété personnelle , la Propriété mobilière , la Propriété réelle. » On appelle Propriété personnelle, la Propriété de ces facultés éminentes ( penser et vouloir) que la Providence nous a plus par¬ ticulièrement départies, et qui nous séparent avec tant d’avantage de toutes ces Créatures que ne régit point une loi morale, et dont le temps finit ici bas Us obscures destinées.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b31873868_0049.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)