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Traité pratique de gynécologie / par A. Auvard.

  • Auvard, Dr. (Alfred), 1855-
Date:
1894
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Traité pratique de gynécologie / par A. Auvard. Source: Wellcome Collection.

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    245/934 (page 199)
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    GÉNITALITE Un microbe pathogène est inoculé à la surface génitale, l'organisme va immédiatement lutter contre l'envahisseur par une réaction inflammatoire ; l'inflammation se trouve créée. Cette inflammation, suivant le siège de l'inoculation, débute soit par la vulve, soit par le vagin, soit par l'utérus, surfaces exposées aux contacts extérieurs. Le processus, d'abord localisé, peut s'étendre par le fait même de la pul- lulation microbienne, l'ennemi croissant avec la lutte et gagnant les tissus voisins. Cette extension se fait (fig. 210) : Soit par la voie muqueuse; Soit par la voie lymphatique; Soit par la voie sanguine. Voie muqueuse. — L'inflammation, quia eu son point de départ à la vulve, par exemple, envahit successivement le vagin, l'utérus, les trompes, l'ovaire et enfin le péritoine. Voie lymphatique. — L'inflammation ne se développe plus en surface mais en profondeur; partie d'un point quelconque de la surface muqueuse des organes génitaux, soit de l'utérus, elle envahit le muscle utérin, puis le tissu cellulaire voisin pouvant aller jusqu'aux ganglions (pelviens ou lom- baires), où aboutissent des lymphatiques de la région. Voie sanguine. — Si le microbe envahit la circulation sanguine, il donne lieu aux accidents lointains de la pyohémie. Ces diverses inflammations, dont nous excepterons la pyohémie, qui n'a nen de spécial aux organes génitaux, prennent, suivant l'organe atteint, les noms suivants : Vulve. . . . • vulvite. Vagin- • . . vaginite. Utérus . . . métrite'. Trompes. . . salpingite. Ovaires . . . ovarile. Péritoine . . pelvi - périto- nite. Tissu cellulaire pclvi-cellulitc. 1 |j.vj-cp«, utérus.
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