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Traité pratique de gynécologie / par A. Auvard.

  • Auvard, Dr. (Alfred), 1855-
Date:
1894
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Traité pratique de gynécologie / par A. Auvard. Source: Wellcome Collection.

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    894/934 (page 836)
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    Apuerpêrale, l'hydrorrée est excessivement rare ; on la rencontre avec l'hydrométrie, l'hydrosalpinx, alors que l'orifice utérin ou tubaire n'est pas complètement oblitéré et livre passage à une partie du contenu pathologique. La leucorrée a pendant longtemps été décrite comme une maladie, à tort, car elle n'est qu'un symptôme, et c'est seulement à ce dernier titre qu'elle doit être examinée. Mais avant de parler de l'écoulement pathologique des organes génitaux, disons un mot des sécrétions normales. Les glandes vulvaires, notamment celles de Bartholin, les deux reines de la région, sécrètent une substance grasse dont la coagulation dans les plis vulvaires amène la formation du smegma. La sécrétion de ces glandes devient active, surtout au moment du coït, de manière à favoriser la pénétration pénienne. (Trompes.) Mucus analogue à celui du corps de l'ulérus. Mucus légèrement filaul, acide. Fig. 653. — Caractères et réaction des sécrétions génitales. La sécrétion du vagin est analogue à du lait dilué. Ce mucus opalescent, sécrété en faible quantité, se coagule dans le vagin et forme des fragments caséeux. Tandis que la sécrétion du vagin est fluide et acide, celle de l'utérus est visqueuse et alcaline. Ce liquide gluant, que les femmes comparent volontiers à du blanc d'œuf, est transparent. La sécrétion des trompes est à peu près nulle ; ses caractères la rapprochent de celle de l'utérus. La figure 653 schématise les données qui précèdent.
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