De la moelle épinière et de ses maladies / par C.P. Ollivier.
- Ollivier M. (Charles Prosper), 1796-1845.
- Date:
- 1824
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Credit: De la moelle épinière et de ses maladies / par C.P. Ollivier. Source: Wellcome Collection.
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![pend tout-à-fait de la décapitation et non de l’in- sufflation. Suivant M. Flourens (i)y c’est par la communi- cation établie entre tous les nerfs au moyen de ]a moelle épinière, que s’établit ce qu’il appelle lai dispersion ou la généralisation des irritations, ou, en d’autres termes, les sympathies générales. Ce physiologiste a remarqué qu’en irritant les tuber- cules quadrijumeaux, on détermine des contrac- tions vives et prolongées de l’iris, ainsi que des trèmbleméns et des convulsions dont l’intensité de- vient d’autant plus grande qu’on pénètre plus avant dans la moelle allongée. Ce résultat s’accorde d’ail- leurs parfaitement bien avec celui que Lorry (2) a conclu de ses expériences, car'il dit que la seule partie, entre celles qui sont contenues dans le cer- veau, qui ait paru capable uniformément et univer- sellement d’exciter des convulsions, c’est la moelle allongée. Il est constant, comme nous l’avons dit, que la moelle épinière renferme deux principes, celui du sentiment et celui du mouvement. Quelles sont donc les parties de cet organe où chacun d’eux réside ? On a vu que la moelle épinière était formée de deux substances , l’une extérieure blanche, l’autre intérieure grise. L’anatomie démontrant la conti- C1) Recli. pliysiq. sur les propriétés et les fonct. ilu Syst. nerv. Archiv.. génér. de mcd. Juillet, 1823. (,?) Mém. des savans étrangers, tom. m.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21707339_0086.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)