Contribution à l'étude des mélano-sarcomes primitifs de la région ano-rectale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 mars 1908 / par Joseph Loques.

  • Loques, Joseph, 1882-
Date:
1908
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Contribution à l'étude des mélano-sarcomes primitifs de la région ano-rectale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 mars 1908 / par Joseph Loques. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    25/60 (page 25)
    sont assez nombreuses. Il s'agit là cFun sarcome mêla- ni(jiic à cellules <^éHules. » (,)ii voit par cette rapide descripliou liistologKiue (pie a struclure du luélaiio-sarcoiue dilTère p(‘u de celle des saivomes ordinaires. Geipii établit une disliuclioii absolue c’est la présence d’uii pigment noir sons rorme de gra- nulations dans les cellules et d’amas dans les espaces intercellnlaires. Toujours abondant, le pigment donne pai- sa coloration un aspect absolument caractéristiipu' d la tumeur, lleaton écrit, en elTet : « La tumeur était com- posée de cellules rondes pigmentées et dans les esp;u-es clairs des amas de granulations en gi-ande quantité. » Pourtant toutes les cellules ne présentent pas une colo- ration identique. La coloration au degré le plus inlmisi* paraît n’apiiartenir (pi’aux anciennes cellules. Danville, à propos de l’examen histologique de la tumeur, dit ceci : « A la périphérie aiiparaissent des zones de forma- tion récente non pigmentées encore ; à mesure (jiie l on s’éloigne de la périphérie, les cellules se chargent de plus en plus de pigment et perdent peu à peu lein- forme primitive pour devenir irrégulières et polyédri(|ues. La substance pigmentée est de |)lus dis[)osée irrégulière- ment. L’examen des coiqies à un fort grossissement permet de voir (]ue- toutes les celluh'S ne soûl pas inqu'é- gnées de ])igmenl au même degré el (pie la coloration noire apjiarlient aux partii's les plus anciennes de la tumeur. » D’oi'i jirovienl la matière colorante ? L(' pigment est-il une transformation banale di's matièri's coloranli'S du sang, comme le veut Nepveu ; doit-on au contraire h* j:onsidérei’ comimî matière étrangère a l’organisim' (‘t faire d(vs üTamilatioiis noires tout auta-nt de [larasiles; en lin