Contribution à l'étude des mélano-sarcomes primitifs de la région ano-rectale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 mars 1908 / par Joseph Loques.
- Loques, Joseph, 1882-
- Date:
- 1908
Licence: In copyright
Credit: Contribution à l'étude des mélano-sarcomes primitifs de la région ano-rectale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 mars 1908 / par Joseph Loques. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
39/60 (page 39)
![Devra-t-on traiter ces tumeurs comme des polypes, c’est-à-dire employer la ligatui'e ou l’anse métallique ? Les résultats paraissent condamner pareil procédé : Drenklialin volt la tumeur i-écidiver 1.) jours après, (dl- lette cl Mollièrc 1 mois après. La torsion aura-t-elle nos préférences ? Mais le malade de Heller opéré par ce procédé meurt de récidive locale 1 mois après. 11 est donc sage de recourir à une large excision. Lsmarch, se Irouvcuit en présence d’une mélano-sarcome occupant une bonne partie de la circonférence du rectum, |)ratiqua une véritable extirpation du rectum, soit 23 cen- timètres. Si Timplantaliou est limitée, il ne faut pas se borner à enucléer le?; nodules, mais faire comme Bail, i-ésé(juer, après incision médiane postérieure aün d agir à ciel ouvert, toute l’épaisseur des tuniques rectales. La voie périnéale, étant donné le siège des mélano- suTomes, est la méthode de choix. On peut très facile- nuMit (udever 3(.) et même 3..) centimètres de rectum, et j)ar suite le siège élevé du néoplasme ne serait pas une contre-indication au choix d’uue voie qui malgré tout est évidemment [)lns bénigne que la voie intrapéritonéale. La su[)]U‘ession du spliinctei’n’amène |)as une incon- tinence irrémédiable des matières fécales. Dans notre observation la malade, à sa sortie de l’hôpital, sentait le besoin de la défécation et pouvait retenir ses matières 2 à 3 minutes. Bail aflirme (pie sa malade au quatrième jour après l’opéi’ation avait retrouvé le « complet contrôle» de ses selles. Si l’intervention sanglante est jugée impossible, si le malade lui-même s’opposait à l’ojiéralion, on devrait recourij’ à un ti’ailement palliatif. Peut-être alors, dans](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22424118_0041.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)