Contribution à l'étude de l'aphasie hystérique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 décembre 1907 / par Gabriel Dodinet.

Dodinet, Gabriel, 1882-

Date:: 1907

Credit: Contribution à l'étude de l'aphasie hystérique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 décembre 1907 / par Gabriel Dodinet. Source: Wellcome Collection.

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$— 18 — Nous conliiuions à rinlfiiTO^er et il écrit encore : « .le suis éi)ilepti({ue, j’ai passé à l’hôpital de Lyon pour me l'aire guérir ils n’ont pas pu. » 11 a eu (les crises rré(pientes ; (pieh{ues (jueslions nous permettent de savoir (pie ces crises ont une durée variable, entre 1 heure et 15 minutes. Pas d’écume aux U'îvres, h^ malade u’uriue pas dans ses pantalons, il sent venir ta crise. Il sent une boule qui monte, qui s'arrête à la gorge immédiatement avant la crise. Après les cri.ses, il pleure ; pas de petites cri.ses. A l’examen : pas de troubles moteurs dans les membres inférieurs et su|)érieurs. Les réflexes sont normaux. Habiuski eu llexion des diMix c(')tés,pas de trépidation épileptoïde, pas de danse de la rotule. Aofiou de la [)Osition normale. Kéllexe pharyngien aboli. La sensibilité est un peu faible à gauche dans le membre iid'érieur; sur la moitié droite du cor|>s elle paraît, au contraire, normale. Lue zone hystérogène très nette au niveau de la fos.se iliaque gauche. Du coté di' l’œil, champ visuel légèrement rétréci, rien d'anormal du ceïté des pupilles; notons du strabisme du côté des muscles externes de l’ceil. 0 L’ouïe, le goût, l’odorat sont normaux ; le larynx est normal, les coi'des vocales réagis.sent bien, tous les mouvements de la langue et, deslèvi’cs sont conservés. Pas de .syphilis, rien à l’examen des organes splanchni({ues (coeur poumons, rein, foie, etc.). Pendant son séjour à l’hôpital, le malade a présenté plusieurs cri- ses ueltemeut hystériques ; le 5 octobre nous fûmes témoins, à la visite du matin, d’une de ces crises, déclanchée par la pression ova- rienne; le malade au sortir de sa crise, vivement sollicité, réussit à prononcer quehjues mots. Dès le G octobre, l’amélioration était très sensible et le malade, le 11 octobre, iputtait l’hôpital Saburbain, complètement guéri. Otto observation repré-sente ce type très rare dans la science d’apliasie motrice pin*e hystérique ; le malade eut une grosse émotion, une IVayeur occasionnée par la foudre qui lui lit perdre subitement la ])arole, et malgré tous ses cffoi’ts, toute sa bonne volonté, il ne put émettre que$