Contribution à l'étude de l'aphasie hystérique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 décembre 1907 / par Gabriel Dodinet.
- Dodinet, Gabriel, 1882-
- Date:
- 1907
Licence: In copyright
Credit: Contribution à l'étude de l'aphasie hystérique : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 décembre 1907 / par Gabriel Dodinet. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
32/70 (page 32)
![(Iil1t‘r('nl.(‘s |)('ri|)(Mi(‘s (l(‘ l'acr.iihMil. Sa loi'poiir hahiltu'lh» avait l'ail |)lao(‘ à une vivoaniinalioii, cl il usa (runa iniiniquo dus plus oxpras- sivos pour SC Cain' (îoiupiauidrc de nous. L(‘ Iciidciuain, il j)arul [)lus alTaissc, mais il se remit. j)r()mplemenl. Nous étions convaiueus «lésormais (pi’il ne s’ag-issait point chez ce malade d(î conrusion mentah*, ni (h* déiiu'iua', mais d'une sortie d(“ réLréeiss(*meid, du (diampde l'aelivilé menlah', augmenlaid. ou dimi- nuanl par |>ériodes, sons l'innuenee de causes organicpies ou l'onc- lionnelles doiiL nous allons (vssav(‘r <le déliair la nature. (diez M. P..., rattilnd(‘ générale, la fixité et rahaiss(>menl de la tète nous sembhml motivés [>ar l'existence d'une vi()lenl(‘ dou- leur sur la |)arlie latérale gauche de la nmfue, à la hauteur des a|)ophyses t.ransv(MS(*s d(îs troisième et (piatrième vertèhi'es cervi- cales ; cette douleur est continue, le moindre mouvement la rend Ires intense et oblige le malade à gi'imacer et à placer vivement la main sur ce côté de la nuque pour maintenir rimmohilisalion. L’ouverture forte de la bouche sid'fit. à |n-ovo({uer ces soulîrances ; aussi il évite autant, qu'il [mut de desserrer les dents. La contraction des muscles de la n\u[ue est e.oidimu'. Llle s’étend à tout le coté * gauche du corps ; la langue y ])artici])e, clh* est comme collée sur le [)laneher buccal (d h‘ mîilade ne j)eul ([ue légèiaMnent la soide- ver en dos d’ane. 11 est inca[)able de la sortir de la bouche. (telle contracture est trop peu accentuée pour s'opposer au mon- v('ineut communicpié et même au mouvement syméti-i(|ue et associé spontané. Les réflexes sont conservés d'un côté comme de l'autre : 'd y a ni ti’épida'ion épilepto'ide, ni rétlexe de Labinski. Par contre, nous constatons (pie tout le côté du corps, face comprise, (*st le siège d'une hémianesthésie complète, et ({ui .s(>rait absolue si la compression forte et profonde de la nmpie au point indiqué ne [irovoquait une sensation douloureuse. Les sensibilités musculaire et articulaire sont prononcées à un tel point (pi’on peut, à l’insu du malade, soulever son membre supé- rieur gauche en position horizontale .sans (ju'il retombe. Ce phéno- mène calaleptiipie persiste plusicmrs minutes. Le malade continue à se servir de la main droite, à marcher .sans rien remar([uer, jus- qu’au moment, où voulant elTectium un mouvement comme celui de sortir de la chambre', il heui-te son bras levé ({ui fait obstacle. Son attent ion étant éveillée, il regarde alors d'oi'i vii'iit l’obstacle et sans](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22422985_0034.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)