Discours prononcé ... le 4 décembre 1791, à l'ouverture des Écoles de la Faculté de Médecine de Paris, dans lequel on prouve qu'établir un enseignement uniforme pour tous ceux qui se destinent à l'art de guérir ... c'est agir au préjudice de l'humanité / [M. Petit-Radel (Philippe)].

  • Philippe Petit-Radel
Date:
1792
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Credit: Discours prononcé ... le 4 décembre 1791, à l'ouverture des Écoles de la Faculté de Médecine de Paris, dans lequel on prouve qu'établir un enseignement uniforme pour tous ceux qui se destinent à l'art de guérir ... c'est agir au préjudice de l'humanité / [M. Petit-Radel (Philippe)]. Source: Wellcome Collection.

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    peuvent s’entretenir par un idiome commun. O vous y Pères de la Patrie, Légiflateurs intè- gres ^ & vous , intéreffés aux progrès de l’Art, qui, unis à eux , allez bien^tôt prononcer fur tout ce qui a rapport à l’inllrudion & aux Sciences^ objets li intëreffans a notre bonheur, & qui a tant illuftré la France ; que de raifon- îiemens fpëcieux , vagues, & appuyés fur au^ cune bafe fixe, ne vous faffent point illufion ; îi’ôtez point à l’Empire Français le droit d’ëclal- rer encore l’univers, lui qui fût & qui eft plus que jamais, aujourd’hui un exemple à fuivreà toutes les] nations qui prétendroient à fa gloire. Gardez-vous pour l’avancement-de l’Art, pour le bonheur de ceux qui dans leurs maux , en éprouvent les falutaires influences , de ne faire qu’un feul champ que tout le monde puifle cultiver, & alTurez fur des bafes plus fiables qu’elles ne l’ont été jufqu’à prëfent, les pro- priétés de ceux qui pour bien mériter de l’hu- manité J ont confacré leurs veilles à une étude aufli. pénible , auflî rebutante , auffi pleine d’obfiacles, &c auffi prodigleufement étendue que celle du grand Art de guérir. Méditez bien cette propofition du Projet de Décret qu’on vous préfente , pour tous ceux qui voudroient mettre fes règles en pratique : Les études ^ les tpreuv^s J ks droits & ks devoirs feront les