Observation de tumeurs fibreuses interstitielles de l'utérus compliquant l'accouchement ... / par G. Richelot.
- Richelot, G.
- Date:
- 1867
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Credit: Observation de tumeurs fibreuses interstitielles de l'utérus compliquant l'accouchement ... / par G. Richelot. Source: Wellcome Collection.
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![l’accouchcment, la tumeur principale dépassait le volume d’une tête d’adulte : cli vu qu’elle remontait au-dessus de l’ombilic. N’est-ce pas là une preuve que ces productions morbides, participant plusji moins au mode de vitalité de la matrice, peuvent recevoir, en même temps qu’ei l’augmentation de vie qui succède au phénomène de la fécondation, et se dévelop jî parallèlement avec l’organe gestateur sous l’influence de cet accroissement vl: accidentel? Je dis accidentel avec intention. Il semblerait, en effet, que ce développemj, causé par les progrès de la grossesse n’est que transitoire, dans certains cas, com j: celui de la matrice elle-même. Ce qui vientà l’appui de cette opinion, c’est qu’aj:j;i l’accouchement de Mme X..., les tumeurs sont rentrées peu à peu dans la cavité jf vienne, en même temps qu’il s’écoulait par la vulve une sérosité fétide d’une abii dance extrême, qui paraissait être comme un véritable dégorgement. On peut dij. dire, avec quelque apparence de raison, que le développement produit dans IJ tumeurs par le molimen vital de la grossesse a été momentané, et que, après!] cessation de ce molimen et par suite du retrait organique de la matrice, ces tumelii sont revenues, plus ou moins exactement, au volume qu’elles avaient auparavJJ Après cette perturbation momentanée, elles ont repris la marche lente et progress|a qu’on leur connaît. On a beaucoup écrit sur les corps fibreux utérins, qui viennent compliquej)i grossesse et l’accouchement ; mais la plupart des auteurs qui s’en sont occupés envisagé principalement ces tumeurs, soit au point de vue de l’avortement, sol celui des obstacles mécaniques qu’elles peuvent apporter à l’acte de la parturitil et ont donné, en général, peu d’attention à l’hémorrhagie dont elles peuvent <|| l’origine et moins encore au moyen d’y remédier. Ce n’est qu’à une époque très-rapprochée de nous que Chaussier signala, avec iJ insistance particulière, ces productions morbides comme cause d’hémorrhagie ir.Éj telle à la suite de l’accouchement. Dans les cas qui étaient parvenus à sa connaissaîîJ ou dont il avait été témoin, l’art était resté impuissant. Alors, en effet, la comp;»j sion de l’aorte n’étant point connue, il n’existait aucun moyen d’arrêter l’écoulenAl du sang, et la femme était vouée à une mort certaine. De là, pour tous ces caslJ gravité du pronostic. Un chirurgien distingué de Paris, M. le docteur A. Forget, a publié, sur ce su*! en 1840, un mémoire très-bien fait, qui a pour titre : Recherches sur les ccm\ fibreux et les polypes de l'utérus considérés pendant la grossesse et après l’aeem chement. « L observation, dit-il, prouve qu’en général (dans les casdeturmli fibreuses compliquant la grossesse) le danger ne commence à devenir sérieux qiîj* moment de 1 accouchement, qui peut, dans presque tous les cas, être suivi d’1](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30568298_0008.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)