Recherches cliniques et anatomico-pathologiques sur l'inflammation aiguë de l'arachnoïde cérébrale, sur l'hémorrhagie circonscrite et sur le ramollissement du cerveau / par C.A. van Coetsem.

Date:
1830
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Credit: Recherches cliniques et anatomico-pathologiques sur l'inflammation aiguë de l'arachnoïde cérébrale, sur l'hémorrhagie circonscrite et sur le ramollissement du cerveau / par C.A. van Coetsem. Source: Wellcome Collection.

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    impossible de se refuser à l’évidence lorsqu’on jette les yeux sur les iinportans résultats ra])portés dans le chapitre dont nous parlons. Au reste, nous j>en- sons qu’il est plus conforme à la vérité d’admettre l’action comprimante comme cause prochaine des symptômes apoplecticpies, quand le sang épanché en na])pe couvre une grande étendue de l’encé- phale; et encore conçoit-on dilïicilement un pareil effet mécanique lors(jue le li(juide extravasé occupe la base du crâne. Il nous semble qu’on a accordé trop de confiance aux expériences faites sur les animaux vivans, ainsi qu aux efi’ets produits par les lésions mécanif|ues graves de la tète, et qu’on en a trop généralise les conséquences; d’autant plus qu’il est dillicile alors de séparer les eflets de la commotion de ceux qui dépendent uniquement de la compression. Dans le troisième et dernier chapitre sont con- signés les faits pathologiques relatifs au ramollisse- ment du cerveau; nous v avons discuté la valeur diagnostique des symptômes regardés par Lallemand comme criteria propres à distinguer la maladie en question de riiémorriiagie cérébrale; nous croyons avoir observé ({ue dans l’état actuel de la science, il est im])Ossihle d’établir ce diagnostic; j1 ne faut pas s’en étonner quand l’analogie la plus frappante nous autorise à admettre d’aillei^s, comme nous avons tâché de le prouver dans la première section, (jue la nature des deux afi’ections comparées en- Ir elles, paraît être identique, et que par conséquent elles ohrenl les mêmes symptômes fonctionnels comme effets de lésions analogues existantes dans le tissu fibreux de l’organe susdit. Pour que le lecteur juge ])ar lui-même, quel degré de confiance il peut accorder à nos reclierches, nous dirons un mot sur la manière dont nous avons procédé aux nécropsies