Histoire générale du choléra-morbus depuis 1817 jusqu'en août 1831 / par J.-A. Buet.
- Buet, J. A.
- Date:
- 1831
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Credit: Histoire générale du choléra-morbus depuis 1817 jusqu'en août 1831 / par J.-A. Buet. Source: Wellcome Collection.
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![pîdémie élant une répétition des diverses méthodes que nous avons rapportées jusqu'ici , nous nous bornerons à citer qiielques modes de traitement particuliers , qui font en quelque sorte exception parleur bizarrerie , ou qui se re- commandent par leur nature et les noms honorables de leurs nuieurs. Le docteur liahnemann croit que le choléra est produit par ia présence d'une foule innombrable de très- petits insectes qui échappent a l'œil, qui s'attachent aux theveux, à la peau, aux vêtemens , qui s'introduisent dans les voies dîgestives avec les alimens ei les boissons, et dans les voies aériennes par la respiration ; en conséquence, il veut qu'on plonge le malade et tout ce qui l'entoure dans une atmosphère de camphre, qu'il regarde comme mortel pour ces insectes, qu'on le frictionne avec du camphre, qu'on lai administre de minute en minute une cuillerée de camphre dissous dans de l'alcool, etc. M. Habnemann est convaincu que pas un malade ne succombera en suivant ce traitement {Gazrtled'Avgshourgj 5 juillet î83i). Sur quoi est basée la conviction de ce médecin ? comment prouve-î-ii la présence de ces insectes, et la naissance du choléra par leur influence? C'est ce que nous ignorons, et qu'il devrait bien nous apprendre. Le docteur Neumann,^ de INeusîadt, appuyé sur l'expérience qu'il a acquise en trai- tant avec succès un «rand nombre de choléra sporadiques, conseille , dans les deux premiers stades du choléra épidé- nvide actuel, le mélange suivant : pr. vin slibié, 2 gros; esprit muriaî. éthéré, 2 scrup.; teinture thcbaïque, 1 scrup. à prendre, toutes les demi-heures ou chaque heure, dix gouttes sur du sucre en poudre , sans addition d'eau ni d'au- tre liquide. Si les vomissemens ont déjà commencé, on en donne alors une petite dose après chaque vomissement oii après les efforts que ie malade fait pour vomir. Parmi les moyens adoptés par le comité médical de Leipsig, on re- marque l'emploi de l'air sec et échauffé , que Ton introduit par une outre dans ie lit du malade , suivant le procédé du docteur Hasper. On produit, en une minute, par ce procédé que nous ne connaissons point encore, une chaleur de 80° R= La marotte du docteur Schubert, de Leipzick,est de ne trou ver de salut contre le choléra que dans la médecine homéiopathi- que; en conséquence son traitement curatif consiste a tenir constamment dans la bouche du malade une pilule de sucre et d'amidon , contenant un ]mit'Centième de grain de l'une](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21044351_0116.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)