Volume 1
Traité de gynécologie clinique et opératoire / par S. Pozzi.
- Samuel Pozzi
- Date:
- 1905-07
Licence: Attribution-NonCommercial 4.0 International (CC BY-NC 4.0)
Credit: Traité de gynécologie clinique et opératoire / par S. Pozzi. Source: Wellcome Collection.
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![présente le flacon; pour mesurer la pression que supporte le même flacon à l'autoclave, il faut déduire la pression exercée extérieurement par la vapeur d’eau saturée à 120°, soit I kilogramme par centi- mètre carré; le chiffre de 5 kil. 547 est dès lors réduit à 2 kil. 547. La conclusion pratique esl qu'il faut choisi]' pour cette stérilisation à l’alcool des récipients spéciaux. La fermeture parfaite esl obtenue par l'emploi de tubes de verre trempé et scellé à la lampe ou par de véritables petits autoclaves. La préparation du catgut à l’alcool esl ainsi réalisée. Mais, pour la stérilisation à l’alcool des objets de pansement, telle qu elle a été proposée par Hardy et Martin1, et pour celle des instru- ments réalisée par Desfosses2, il fallait créer d’autres récipients plus simples et partant moins coûteux, en même temps que plus commodes. Le point important, quand on utilise un récipient non absolument her- métique, est d’empêcher l’entrée de la vapeur d’eau dans l'autoclave lorsque la vapeur d’alcool s’est en partit» échappée : la vapeur peut en effet altérer les objets à stériliser. Une disposition simple permet de réaliser ce désidératum. Supposons un tube au fond duquel sont versées quelques gouttes d’alcool anhydre: le tube est coiffé d’une rondelle de caoutchouc maintenue sur tout son pourtour, excepté en un point; il est placé à l’autoclave. L’alcool dégage une vapeur de force d’expansion supé- rieure à celle de la vapeur d’eau : il s’ensuit que cette vapeur sou- lève la rondelle de caoutchouc au point libre et s’échappe; mais, dès qu’elle s’est totalement ou presque totalement échappée, la pression intérieure du tube devient égale ou inférieure à celle de la vapeur l’eau ambiante : le clapet de caoutchouc se colle sur l’orifice du tube et dès lors toute entrée de la vapeur d’eau devient impossible. Par conséquent le contenu du récipient ne sera pas altéré par la vapeur d’eau et aura été imprégné des vapeurs d’alcool à 120. Pour leurs pansements, Hardy et Martin utilisent des bocaux de verre dont le fond bombé au centre présente à la périphérie une rigole circulaire; on verse un peu d’alcool dans cette rigole, on met les compresses, ou ferme complètement le couvercle, qui est métallique, à pas de vis et muni intérieurement d’une capsule ou d’une rondelle de caoutchouc destinée à assurer l’étanchéité du flacon, et l’on porte à 120° pour s’y tenir pendant deux heures. Sur le modèle de ces flacons de verre, Picqué a fait construire, par Flicoteaux, des boites métal- liques à fermeture hermétique. Ces boites constituent de véritables petits autoclaves analogues à la caisse-autoclave d’Hcrtoghe d’Anvers ; 1 Bardv cl Martin. Slôrilissil ion des objets de pansements (Gaz. des Uôju't.. 1898. ]>. 1287 . - Dksfosses. Stérilisation des instruments par la vapeur d'alcool sous pression (Lu Presse Med. 1901. n“ 9. p. 51).](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2812098x_0001_0044.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)