Nouvelles recherches sur la physiologie et la pathologie du cervelet / par M. Leven.
- Leven, Manuel.
- Date:
- 1865
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Credit: Nouvelles recherches sur la physiologie et la pathologie du cervelet / par M. Leven. Source: Wellcome Collection.
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![Vatbologie humaine. Les eulozoaircs cystiqucs (hydatides ou cyslicorquos) doivent èire divisés en deux classes : La première comprenant les kystes sous-jacents aux membranes cérébrales. Aucun symptôme ou bien céphalalgie, vertiges, accès épileptiformes, vomissements. • j La deuxième comprenant les kystes situés dans les ventricules ! latéraux, et les symptômes les plus communs sont : 1* entraînement ' latéral, oscillations de la téte sur le cou, manège, choréc. tremblement généralisé, mouvements convulsifs et marche titubante ou stalioa difliciie, hémiplégie; 2° aphémie; 3° amaurose, etc., etc. Physiologie du cervelet. CONCLUSIONS. Nous avons étudié dans un précédent mémoire (1) la physiologie ; et la pathologie du cervelet, des pédoncules inférieurs et moyens, et ! nous avons reconnu que les altérations des hémisphères cérébelleux j n'intéressaient que la motilité, mais non riiiteliigence ni la sensibi- j lité, et que les principaux phénomènes morbides de la locomotioa j étaient l'entraînement latéral, le manège, la rotation, la marche tilu- j ban te. Ce mémoire nous montre que les lésions des portions de l'encé- phale que parcourent les pédoncules cérébelleux supérieurs déter- minent, sauf la rotation, les mêmes troubles de la motilité. Peut-on déduire de là les fonctions vraies du cervelet? Quand le physicien étudie les lois qui régissent le mouvement du j système planétaire, il applique à ses observations l'exactitude de la ! formule algébrique. Le physiologiste, lui, ne peut étudier une por- ] lion du système nerveux qu'en le blessant, et la blessure retentit j dans le reste du système nerveux dont toutes les parties sont con- j iiexes. Il est réduit à chercher dans le fait pathologique le fait phy- j siologique. Il reste entre le fait pathologique et le fait physiologique j une lacune qu'aucune hypothèse ne peut servir à combler. ■ Et cependant, quand j'ai vèi ilié qu'une lésion d'une portion quel- (1) ReCHERCDES sur la PnYSlOL. ET PATDOL. DU CERVELET, ArClliv. gCli, dc méd., 1862, Leven et Oiiivicr.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22292135_0024.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)