Licence: Public Domain Mark
Credit: Sur la force musculaire des insectes / par Félix Plateau. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
23/30 (page 21)
![(le deux corps de formes semblables, de même matière et de volumes iiu'gaux, partant avec la même vitesse, c’est le plus petit dont le mouvement est le plus entravé par la résistance de Pair. Ces résultats paraissent donc appuyer fortement le |)rin- cipc de Straus (IXTUieirn , savoir (]ue la force des muscles est proportiouiielle à leur section, et non à leur volume, comme je l’avais admis. Toutefois, M. Bergman (1), après avoir de son c<jté énoncé le principe en question , ajoute : « La force des muscles et des parties dures n’est pas complètement liée par la loi que nous venons d’émettre, de sorte que les rapports des forces de deux muscles ne sont pas toujours ceux de leurs sections. » Cette même loi résout d’une manière simple un pro- blème des plus compliqués. J’ai fait observer, en effet, dans ma note précédente, que les obstacles à surmonter par les animaux sont d’autant plus considérables relative- ment que les espèces qui les rencontrent sont de moindre taille; pour parer à ce grave inconvénient qui eut fait s’éteindre rapidement les petits animaux, la nature devait attribuer à ces derniers une force musculaire plus grande par rapport à leur taille et à leur poids qu’aux animaux plus pesants; mais comment a-t-elle atteint ce but? Sim- plement en donnant au règne animal entier des muscles formés, ainsi qu’on le sait, de fibres contractiles paral- lèles, cette structure amenant la solution du problème posé, tout'en permettant la réalisation de tous les mou- vements nécessaires à la vie , et sans sortir d’un plan uni- forme. (1) Jnalomiscli-physioloyische Ucbersiclil des Tliierreichs. SluUgart, isriri, p. 298. 2.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22459637_0025.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)