Traité pratique de la pneumonie aux différens ages : et dans ses rapports, avec les autres maladies aigues et chroniques / par A. Grisolle.
- Date:
- 1841
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Credit: Traité pratique de la pneumonie aux différens ages : et dans ses rapports, avec les autres maladies aigues et chroniques / par A. Grisolle. Source: Wellcome Collection.
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![que plus du liers des pneumonies qu’ils ont vues à la Salpétnère i étaient doubles ; elles étaient en efi'et aux inflammations sim- j pies, dans le rapport de 24 à 61 (1). Toutefois, ces faits sont trop ‘ peu nombreux pour permettre de rien établir de positif sur l’influence que l’àgc avancé exerce dans la production des pneu- monies doubles. 2° Forme anatomique de la maladie. La pneumonie lobulaire et celle que j’appellerai plus tard métastatique sont les seules qui soient presque constamment doubles. 3° Constitution épidémique. M. Rayer a fait remarquer que dans certaines épidémies, la proportion des pneumonies doubles a été plus considérable chez l’adulte que dans d’autres condi- tions (1). Je n’ai encore rien observé qui puisse infirmer ou jus- tifier cette opinion. On a proposé plusieurs explications pour se rendre compte de la prédominance des pneumonies droites. Les uns l’ont attribuée à ce que le décubitus a lieu plus souvent sur le coté droit que sur le côté gauche , ce qui, suivant eux, doit produire dans le premiercas une stase sanguine favorable au développement de la phlegmasie. Billard et plusieurs autres ont cherché à expliquer par cette circonstance, la fréquence des pneumonies droites qu’ils avaient notées. Je crois en effet, que chez les sujets affaiblis jiar l’àge ou une maladie antérieure, l’espèce de décubitus que les malades adoptent influe beaucoup sur le siège des pneumo- nies consécutives qui se développent si fréquemment dans ces circonstances. C’est ce que je prouverai plus tard, à l’article que j’ai consacré à l’étiologie des ])neuinonies secondaires. Mais l’influence du décubitus me paraît moins certaine pour les pneu- monies primitives survenant au milieu d’une santé parfaite. D’ailleurs , je n’ai aucun fait positif à opposer à l’explication dont je parle ; car , pour en apprécier la valeur , il faudrait in- terroger un grand nombre de pneumoniques, pour connaître le dccubitus qu’ils préfèrent dans l’état de santé ; c’est ce que j’ai négligé de faire. Quelques personnes ont voulu expliquer la fréquence des pneumonies droites par l’activité musculaire du bras droit. (t) Bulletin de VAcadémie de mcd., l. IV, p. 450.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21985819_0048.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)