Traité pratique de la pneumonie aux différens ages : et dans ses rapports, avec les autres maladies aigues et chroniques / par A. Grisolle.
- Date:
- 1841
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Credit: Traité pratique de la pneumonie aux différens ages : et dans ses rapports, avec les autres maladies aigues et chroniques / par A. Grisolle. Source: Wellcome Collection.
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![3(1 v>AU)Hin: t'Atiiui-Oiw(^i i;. | ])iuiou (Je I\I. Louis cl une qui vient la confirmer. Ainsi, en[ l<S3fi cl 1837 les malades qui présenlèrent une pneumonie du .sommet avaient exactement le mê-nie a{je moyen que ceux qui (ilaient attectés d’une inflammation de la base ; tandis que chez les malades que j’ai observés en 1840 , eeux qui portaient une pneumonie du sommet avaient 9 ans de plus que les au- tres. Ces laits sembleraient donc prouver que si l’àge des su- jets exerce quelque influence sur le sie'ge de la pneumonie ^ cette même influence n’est pas très grande, et peut-être est-elle subor- donnée à quelque autre circonstance, probablement de consti- tution médicale, que nous n’avons pu encore déterminer, mais dont j’ai précédemment rapporté plusieurs exemples. Chez les très jeunes enfans la proportion des pneumonies du sommet semblerait être plus considérable que chez l’adulte. Il résulte , en effet, des recherches de M. Valleix , que sur 139 pneumonies observées chez le nouveau-né, l’hépatisation occupait le lobe supérieur 44 fois et le lobe inférieur 20 fois. Chez 44 il y avait à la fois pneumonie de la base et du sommet, et chez 31 il y avait des noyaux d’hépatisation disséminés. Ce- pendant il nous est impossible de rien conclure de général de ces faits, quelque nombreux qu’ils soient; car nous venons de voir cjue chez l’adulte la proportion des pneumonies du som- met variait beaucoup d’une année à l’autre; il est probable qu’il doit eu être de même chez les enfans. Il est donc néces- saire, pour résoudre la question, d’avoir des relevés faits pendant plusieurs années de suite. 2° Constitution. M. Briquet est porté à penser que les pneu- monies du sommet sont plus fréquentes que celles de la base chez les sujets d’une constitution débile (2) Les faits que j’ai observés semblent confirmer cette opinion, puisque si on re- cherche le siège que la pneumonie a occupé chez les individus d’une constitution grêle, chétive, détériorée, on trouve que chez eux le sommet de l’un ou l’autre poumon a été envahi un peu plus souvent que le lobe inférieur. Après avoir exposé les faits simplement, il me reste à dire un (1) Clinique des malad. des nouv.-nés, p. 63, (2) ./hehives, 3« .série, l. VII, p, .^80.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21985819_0052.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)