Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 août 1838 / par Thomas dit Collignon (Henri-Félix).

  • Thomas, Henri Félix.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 4 août 1838 / par Thomas dit Collignon (Henri-Félix). Source: Wellcome Collection.

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    triques, bons conducteurs et excellenls éleclro - moteurs. Pour expliquer les phénomènes que ces derniers produisent, on est oblige de faire intervenir une force nouvelle, qui a pour objet de produire la décomposition, et d’arreter jusqu’à un certain point la recompo- sition des fluides séparés par le contact : c’est à cette force qu’on a donné le nom de force électro-motrice. i Cette considération seule me semble assez puissante pour qu’il ne soit pas permis de diviser les faits galvaniques, et de ranger les uns sous la bannière d’une prétendue électricité statique, et les autres sous celle de l’électricité dynamique, dont la valeur d’expression est au moins mieux établie. Sans m’avancer davantage dans cette discussion , il me semble patent, ou plutôt je suis convaincu que si tous les phéno- mènes électriques peuvent cire attribués à une cause unique mais in- connue, que si quelques suppositions générales peuvent être appliquées à tous, elles ne sont pas suffisantes pour qu’ils puissent se prêter à une étude commune, et que jusqu’à présent ils ne peuvent être appréciés et compris que séparés en plusieurs groupes dont chacun aura ses lois et ses conditions spéciales. C’est de ce point de vue que je suis amené à présenter une classifi- cation toute expérimentale des phénomènes électriques, classification qui diffère peu , du reste , de celle adoptée par les physiciens qui, tout en appréciant les hypothèses à leur juste valeur, ne leur sacrifient point les faits inconsidérément. ÉLECTRICITÉ. Les lois générales, (]ui peuvent s’appliquera tous les phénomènes, se réduisent à ce qui suit ; admission hypothéti(jue d’un fluide neutre composé denleux autres, ou hypothèse d’un seul fluide dont les pro- portions, en plus ou en moins dans les corps, produisent les phéno- mènes. Quoi qu’il en soit, les deux fluides, ou les condilionsdifféi entes du même fluide, sont distingués en positif e^négatif. Les fluides de même nom se repoussent, ceux de noms contraires s’attirent.