Des fractures de la rotule compliquées d'ouverture de l'articulation tibio-fémorale : de leur traitement / par Georges Bouchard.

  • Bouchard, Georges Stanislas Jacques.
Date:
1868
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Des fractures de la rotule compliquées d'ouverture de l'articulation tibio-fémorale : de leur traitement / par Georges Bouchard. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    56/92 (page 56)
    hospital ; il indique les fragments de la rotule réunis par des ligaments intermédiaires. La cicatrice qui les couvre a besoin d’étre garantie par une genouillère de peau élastique des Indes; les fragments sont mobiles, on peut les éloigner et les rapprocher par la pression des doigts, du reste les fonctions du membre se remplissent assez bien. Outre les agglutinatifs, M. Marjolin emploie encore volon- tiers les bandages unissants. L’observation suivante peut être regardée comme se rat- tachant à son opinion. OBSERVATION XVIII (1). F'racture de la rotule avec plaie. Un dragon du 11' régiment, âgé de 23 ans, d’une bonne con- stitution, reçut un coup de pied de cheval sur la rotule droite, d’où il résulta une fracture de cet os, oblique de haut en bas et de dedans en dehors; les téguments étaient déchirés dans l’éten- due de deux pouces ; l’articulation, mise à nu, était ouverte, et la synovie s’épanchait au dehors. Un bandage unissant, arrosé de la préparation albumineuse suivante ; Blancs d’œufs N° G. Eau 90 grammes. Sous-acétate de plomb liquide. . . - 20 à 30 gr. Alcool 90 grammes. fut immédiatement appliqué, et une attelle placée sous le jarret tint le membre dans l’extension ; mais le malade exécuta tant de j]aQQV0ixients que, le quatrième jour, on fut oblige de renouvelei l’appareil; la plaie extérieure était déjà cicatrisée, et, bien qu’il ait eu l’imprudence de marcher à l’aide de béquilles, dès le vingtième jour; il était parfaitement guéri le quarantième sans ankylosé. Bonnet (de Lyon) recommandait la suture et considérait les agglutinatifs comme insuffisants. (i) Recueil de mémoires de mé lecine et de cliimrgle militaires, vol. XXVI, p. 207, 1829.