Instructions craniologiques et craniométriques de la Société d'anthropologie de Paris / par Paul Broca.
- Society of Anthropology of Paris
- Date:
- 1875
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Credit: Instructions craniologiques et craniométriques de la Société d'anthropologie de Paris / par Paul Broca. Source: Wellcome Collection.
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![cire j usc]u’à—1G degrés, tantôt positif et monter j usqu’à -f- i 9 de- grés, donnant ainsi entre le maximum et le minimum un écart total de 55 degrés; que d’une autre part cet angle peut descendre chez les singes anthropoïdes iüc/<^//e5juscju’à + 18et même jus- qu à -f- ICdegrés, c’est-à-dire au-dessous du maximum observé chezl homme; qu’il cesse par conséquent de constituer, comme on le croyait, un caractère humain absolu; que toutefois, lors- que I ou substitue à l’étude des cas individuels celle des groupes et de leurs moyennes, il reste un écart d’environ 17 degrés entre lapluslaible moyenne dessinges adultes (chimpanzés,-f-2G'’,25) et la plus lorte moyenne humaine (nègres de l’Afrique orien- tale, -t- 9“,54). En perdant ainsi une partie de son importance zoologique, l’angle de Daubenton a acquis une grande impor- tance anthropologique, car il établit entre les races humaines des différences très-prononcées ; il est au minimum dans les races d’Europe, où il donne des moyennes comprises entre 0 degré et —1°,52, et au maximum chez les nègres d’Afrique, où il donne des moyennes comprises entre -t-8 et -4- 9°,34. Il constitue donc un caractère anthropologique d’une très-grande valeur, et dont la détermination est certainement plus utile que celle de l’angle facial. Pour faciliter la description du goniomètre occipital, on l’a représenté appliqué sur un crâne scié longitudinalement ; mais cet instrument est fait pour être appliqué sur les crânes entiers. Il se compose (fig.8)d’un arc métallique «O, articulé en O sur le centre d’un cadran. En a glisse dans un tube la fiche explora^- trice bô'; en O, l’arc supporte une aiguille Od, dont l’axe se trouve exactement sur le prolongement de l’axe delà llcbe bb'. Le pointÜ, correspondantaucentre du cadran,se pose sur l’opis- thion, où une petite goupille rj lui donne un point d’appui. Le bord supérieur du cadran, e/, déjà appuyé sur l’opisthion en O, est amené sur le basion en B ; il représente ainsi la direction du trou occipital, et constitue le côté YY' de l’angle de Dau- benton ; on relève alors l’extrémité antérieure de l’arc a, jusqu’à ce qu’elle soit vis-à-vis le point D, où est marqué le niveau de la ligne sous-orbitaire; elle est en place lorsque la fiche bb', qui glisse dans le tube «, vient affleurer ce point D, qui est tout près de la ligne médiane. Dans cette position, la fiche bb' et l’aiguille Od, qui continue sa direction, l’eprésentent la ligne DO ou XX', qui est la ligne fixe de Daubenton. L’angle de](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21310257_0102.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)