Anatomie du système nerveux : une tentative de grouper en système fonctionnel les voies et les centres de localisation diverse, par lesquels les diverses impressions sensorielles peuvent se traduire en réactions réflexes. 5. partie, Le corps strié et le diëncéphale / par C. Winkler.

  • Winkler, Cornelis, 1855-1941.
Date:
1933
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Credit: Anatomie du système nerveux : une tentative de grouper en système fonctionnel les voies et les centres de localisation diverse, par lesquels les diverses impressions sensorielles peuvent se traduire en réactions réflexes. 5. partie, Le corps strié et le diëncéphale / par C. Winkler. Source: Wellcome Collection.

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    Après cette digression nous reprenons la description de la série des coupes transversales. Les coupes que nous allons représenter passent caudalement du corps mamillaire par les ganglions de la base. La figure 621 représente une coupe qui effleure caudalement le corps mamillaire. La voûte et le faisceau de V i c q d’A z y r ne sont plus touchés, l’hypothalamus s’est accru considérablement et se compose de quatre couches caractéristiques, à savoir: le fasciculus thalamicus (fig. 621 h-J, la zona incerta (fig. 621 z. inc.), le fasciculus lenticularis (fig. 621 h2) et le nucleus subthalamicus (fig. 621 n. sth.). En outre la coupe touche ici pour la première fois la corne inférieure du ventricule latéral (fig. 621 cornu inferius V. lat.). Par conséquent le noyau caudé est touché deux fois, une fois à l’endroit où il fait saillie dans la portion centrale du ventricule, la deuxième fois à l’endroit où il longe la corne inférieure de ce ventricule (fig. 621 cauda. n. caud.) et où il est séparé du putamen par la substance grise centrale et le stratum subcallosum. «Près de la corne inférieure la queue est contiguë au putamen, mais, comme on le voit dans la figure 621, cette contiguïté est interrompue à la face supérieure du putamen par la radiation puissante du pédoncule de la couronne rayonnante (fig. 621 pe. co. rad.) dans la partie latérale de la capsule interne qui vient de se montrer. Le noyau lenticulaire s’est réduit, ainsi que la partie centrale du nucleus pallidus (P2), tandis que la partie externe (Pj) et la partie interne (P3) ont conservé une étendue considérable. Quant à la capsule interne, les transformations qu’elle subit pendant son passage au pédoncule cérébral sont assez curieuses pour nous arrêter un instant. En comparant la fig. 621 avec la fig. 618, nous sommes frappés par le fait que, dans la fig. 618, la portion la plus médiale de la capsule interne se compose d’un champ fibrillaire spécial. De nombreuses bandes grises, issues de P3 du nucleus pallidus, aux grosses cellules pallidales typiques en dispersent les fibres. Ces fibres, de couleur plus intense que les autres faisceaux de fibres d’origine striée, se jettent dans le faisceau h2 de Forel et constituent le début du système en peigne d’E d i n g e r. La figure 621 nous montre que ce même ohamp, caractérisé par les bandes grises, est encore situé le plus médialement et qu’il garde sa place dorsalement du tractus opticus. Il ne se pousse pas dans le pédoncule cérébral. En outre la figure 621 montre que le champ fibrillaire dorsal foncé de la portion médiale de la capsule interne, adjacent au champ susdit, se divise maintenant en cinq colonnes gracieuses qui se frayent un chemin à travers le champ le plus médial (P3) pour former la face basale du pédoncule cérébral. Nous verrons plus tard que ce champ fibrillaire formera la partie la plus médiale du pédoncule. Mais il y a encore d’autres fibres qui prennent leur cours à travers le champ de P3. Le champ dorsal peu teinté de la portion médiale, situé toujours dorsalement du champ foncé, émet des fibres, bien que d’une façon plus modérée, destinées à parcourir le champ de P3 et à constituer