Unité de l'art de guérir, démontrée : 1.⁰ par la similitude des parties qui consistent les organes du corps humain : 2.⁰ par la similitude des maladies qui attaquent ces organes : 3.⁰ par l'identité des moyens de guérison, soit que la nature opère cette guérison, soit que l'art vienne à son secours / par le chevalier Pelletan.
- Pelletan, Philippe Jean, 1747-1829.
- Date:
- 1815
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Credit: Unité de l'art de guérir, démontrée : 1.⁰ par la similitude des parties qui consistent les organes du corps humain : 2.⁰ par la similitude des maladies qui attaquent ces organes : 3.⁰ par l'identité des moyens de guérison, soit que la nature opère cette guérison, soit que l'art vienne à son secours / par le chevalier Pelletan. Source: Wellcome Collection.
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![alors maladies organiques ; ce sont aussi celles qui ac- compagnent les derniers moinens de la vie. Le tétanos dîlïere des convulsions en ce que celles-ci sont une contraction involontaire, douloureuse et alter- native des muscles des différentes parties du corps, tandis que le tétanos est la contraction douloureuse et per- manente de ces muscles. Cette contraction attaque diffé- rentes parties séparément, et est quelquefois universelle, ün lui a donné différens noms, suivant qu’elle affecte les muscles des mâchoires; ceux du gosier, de la tête et du cou; ceux de la colonne vertébrale, des parois du bas- ventre ou des membres. Les organes internes n’en sont pas exempts ; et il est probable que le tétanos ne cause si souvent la mort que parce qu’il attaque les muscles de la respiration, et porte par-là le trouble dans le cer- veau même; ou bien le cœur, dont il empêche faction sur le sang qui y abonde. Nous devons le considérer ici comme sjinptôme ou accident d’une maladie première, et alors il peut être un développement de la douleur. J’ai vu un malade , qui avait souffert plus qu’il n’est ordinaire de l’injection d’une hjdrocèle faite avec le vin, être attaqué immédiatement d’un tétanos universel. Je le fis plongerdans un bain tiède, où il resta pendant six heures , et le tétanos avait cédé trois heures après fimmersion du malade dans le bain. Les ])îaies d’armes à feu, les grandes brùlui’es, l’arrache- ment des membres, quelquefois une simple déchirure faite par un clou, ont causé une douleur si vive, que le tétanos en est résulté. La suppression d’une suppuration](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22393626_0039.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)