Modifications urinaires après la rachinovocaïnisation : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 novembre 1912 / par Léon Tavernier.

  • Tavernier, Léon, 1885-
Date:
1912
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Credit: Modifications urinaires après la rachinovocaïnisation : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 novembre 1912 / par Léon Tavernier. Source: Wellcome Collection.

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    Voisin (1(‘ I I('l)ril(' ; (;| de lail il (‘sl (jn’;i l;i siiil(‘ (]o ropcriilion, mémo la plus asopLique, le llicrmomètro ne monle pas au-dessus de d7 qu’il dépasse en généi’al de (pioiqnes dixièmes. La bouelie csL sèche, le malade est alléré ; il se plaint, indéj)ondamment de la douleur opératoire, d'une sensation vague de malaise. L’oiigurie u’est (ju’un symptôme de ce complexus morbide ; les * ui'ines sont de véritables urines fébriles : comme nous le veri-ons [)lus loin fortement colorées, troubles, sédimen- teuses, riches en matériaux azotés. L’oliguide |)ost-anes- tbésique nous pai*aît dcvoii* être rapprochée de l’oligurie fébrile, et devoir se produire par le môme mécanisme. Quel est ce mécanisme, il est encore impossible de 1 afü'rmer. Pour les uns évaporation pulmonaire exagérée qui soustrait à l’organisme une partie de ses liquides ; pour les autres évaporation cutanée plus active. Plus probablement rétention tissulaire semblable à celle qui est mise enjeu dans la formation de certains œdèmes et dont le mécanisme encore obscur commence à peine à être entrevu. 2” Densité. — Api'ès la racliinovocaïnisation, la den- sité urinaire augmente. Nous l’avons vue accrue 17 fois sur 22, une seule fois elle avait diminué; les autres fois, elle était resté à peu jirès fixe. Cette augmentation se conçoit aisément si l’on considère (jue d’une part le volume des ui-ines diminue, que d’autre part la quan- tité de matériaux dissous augmente. On devrait môme trouver um; pi-opoi-lion d’augmentation plus grande, si l’on tenait coinpti' fjne la densité trouvée avaid l’opéra- tif)u est dans bimi des cas plus forte (jue la normale, le malade ayant été purgé déjà (d soumis à nue diète relativ(>. '