De la valeur thérapeutique des injections de sels de mercure dans le traitement du lupus et de la lèpre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 février 1904 / par A. Meyer.
- Meyer, A., 1878-
- Date:
- 1904
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Credit: De la valeur thérapeutique des injections de sels de mercure dans le traitement du lupus et de la lèpre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 février 1904 / par A. Meyer. Source: Wellcome Collection.
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![M MM. F oiirnier, en France ; Asselbei'gs, Dn Caslel, en Belgique; Scarenzio, Mario Trurii en Italie, Iraitcrent un grand nombre de lupiques [)ar des injections intramuscu- laires de calomel et préconisèrent vivement cette méthode de traitement. MM. les docteurs Pavie (Thèse de Paris 1897) ; Creutzer ('Fhèse de Lille 1898) ; L. Cabrol (Thèse de Montpellier 1899) rapportent tous ces faits dans leur thèse et les résultats de leur expérimentation les font con- clure à l’action cflicace du mercure dans les différentes formes de lupus. Pour le traitement de la lè[)re, bien avant d’étre fixés sur la véritable nature de la maladie, bien avant la décou- verte d’Armauer Hansen, les médecins irlandais des deux derniers siècles avaient noté les bons effets du mercure chez les lépreux et l’employèrent avec succès. Dans ces dernières années, des médecins anglais le donnèrentpar la voie hypodermique; Haslund, Radclilïe Crocker, Weish et Ehlers obtinrent ainsi de bons résultats. M. le professeur J. Brault, d'Alger, le premier en France, eut l’idée de traiter le psoriasis par des injections de calomel. 11 obtint ainsi dans deux cas, une guéiâson sinon dui'able, du moins évidente et certaine. 11 appliqua le même traitement à l’éléphantiasis des Arabes, et son Traité des maladies des pays chauds donne comme favorable l’emploi des injections de calomel combiné avec les autres méthodes classiques. F]nfinde mercure sous forme de frictions n’est-il [)as un fondant et un résolutif des plus énergiques ? Chaque jour les chirurgiens l’emploient dans les phlébites, les pelvipéritonites, les ostéomyélites, les périostites aiguës ou chroniques. Dans la littérature médicale les cas ne sont pas rares, de lésions tuberculeuses des os, des arti- culations, d’épithéliomas, d’ulcérations de toute sorte et](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22405586_0013.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)