Traité élémentaire de pharmacie théorique d'après l'état actuel de la chimie : ouvrage spécialement consacré à ceux qui se destinent à l'étude de la pharmacie, ainsi qu'aux élèves en médecine et en chirurgie, qui doivent passer leur troisième examen. Avec gravures / par J.-B. Caventou.
- Date:
- 1819
Licence: Public Domain Mark
Credit: Traité élémentaire de pharmacie théorique d'après l'état actuel de la chimie : ouvrage spécialement consacré à ceux qui se destinent à l'étude de la pharmacie, ainsi qu'aux élèves en médecine et en chirurgie, qui doivent passer leur troisième examen. Avec gravures / par J.-B. Caventou. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by the Royal College of Physicians of Edinburgh. The original may be consulted at the Royal College of Physicians of Edinburgh.
169/758
![‘f»î 5)% 'iS l0«.00o ‘“J1'Oillil» celle-ci, d’une couleur re ; on le purifie, et clifùnl. C’est l’aàfe ■salifiables, eltonne I obi •, on les appelle ] i jneüeciûe, .en chi- •licaliéimeat pour I , par économie ,1e coup d’autres pré- icétates dépotasse, naux, oxuBcls,eic- Été ainsi apP^ f,jr I edeNan»>c8 desonofP0' I I I ; pan*» de PIIARMACIÏ-TUÉORIQÜK. 14 ^ d’après M. Pelletier, acide zumique (i), mot tiré du grec , qui signifie en français ferment ; cet acide, dis-je , se déve- loppe dans les matières végétales livrées à l’acescence. Il est donc le produit médiat de la putréfaction, et les objec- tions qu’on pourrait élever contre l’exactitude du nom que nous avons donné à cet acide, seraient inadmissibles, puis- que les acides carbonique et acétique, avec lesquels il a une certaine analogie d’origine , se produisent aussi dans une infinité de circonstances étrangères à la seule et unique où se forme l’acide zumique. M. Braconnot a retiré cet acide du riz aigri, des tas de betteraves putréfiées, des haricots et des pois bouillis dans l’eau et livrés à l’acescence, etc. Il paraît qu’il se développe constamment avec l’acide acé- tique. L’acide zumique est incristallisable , inodore, d’une aci- dité qui équivaut à celle de l’acide oxalique -, soumis à la distillation , il donne les mêmes produits que les acides pré- cédens \ on se le procure du riz aigri de la manière suivante. On distille l’eau aigrie du riz à une douce chaleur-, il passe beaucoup d’acide acétique, et il reste dans la cornue un sédiment blanc, très-acide , que l’acide oxalique ne peut décomposer, mais qui , traité par le carbonate de zinc, donne un zumiate de zinc, qui cristallise très-bien dans l’eau , et qu’on purifie par plusieurs lavages 5 on verse dans une solution de ce sel un peu d’eau de baryte pour précipi- ter le zinc -, on filtre, et on ajoute à la liqueur de l’acide sulfurique par gouttes , jusqu à ce qu’il n’y ait plus de pré- cipité. La liqueur filtrée de nouveau et évaporée , donne de l’acide zumique très-pur. Cet acide ne trouble point la plupart des dissolutions métalliques } il se combine aux ba- ses et forme des sels appelés zumiales. H est inusité. (1) Ce mot a été adopté par M. Thomson , dans son ouvrage de eLitnic. ( Deuxième édition française. 1818 )](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21985558_0171.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)