La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball.

  • Benjamin Ball
Date:
1885
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Credit: La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball. Source: Wellcome Collection.

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    Par inorphiiiisine il faut enlemlre renseiiible des accidents })rodiiils |)ar l’ahiis prolong(‘ de la inorpliine.Lanior[)liinoinauie,aiicontiaiie,esl, au point de vue de ro[)ium, ce que la dipsomanie estai! point de vue do l’alcool. I.,a luoi’pliino- maiiie existeipiaml l’individu éprouve' le besoin irrésistible de prendre de la luorpliiue. (’’esl donc une maladie indé|)endaule avant sa physio- nomie pro[>re. Mais,de mèmeepie la dipsomanie conduit à l’alcoolisme, de meme la moi'phino- manie mène im'vitablement an morpliinisnn*. Il existe cej)endant une dilbu'ence très im- portante. La di[»sonianie est une névrose inter- mittente; le besoin de boire n’existe pas conli- nuelleimmt cln*/ le dipsomane, et sa maladie est presque absoimmmt incurable comme la plupart des lu'vrosi's dont les crises reviennent par accès. La morpbinomanie est, au conli’aii’e, une névrose continue ; celui (pii en est atteint a toujours besoin de son stimulant, (*1, ]>ar cette raison même, c’est une maladii* cui’abb* et que l’on a souvent pm-rie. L’est ainsi <[U(‘ les ivro^mes de profession (pii se mettent tous les jours en étal d’ivresse [leuvenl i;u(‘rir d(‘ leur penclianl ; les dipsomanes, jamais.