La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball.
- Benjamin Ball
- Date:
- 1885
Licence: Public Domain Mark
Credit: La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball. Source: Wellcome Collection.
34/198 (page 18)
![qui se |)péci[)itaient à l’avant-garde, se griser d’opium avant de courir à l’ennemi. Ivres de fureur, insensibles aux coups, ils foianaient une milice d'autant plus redoutable qu’elle était poussée en avant pour ainsi dii-e |»ar une foi ■ce automatique. On retrouve là quelques- uns des caractères des Berserkars des légendes O Scandinaves. .\u reste, l’usage de l’opium est tellement babituel chez les soldats chinois, que les Pa- villons Noirs à la solde de l’.\nnam recevaient comme paye mensuelle, non seulement de l’argent et des vivres, mais aussi une ration d’opium. C’est l’i'quivalent du café qu'on dis- Iribue quelquefois à nos troupes. Signalons maintenant quelques autres trou- illes dé naturé cérébrale que produit l'abus de la morphine. C’est d’abord le vertige, très fréquent chez ces sujets ; c’est ensuite l'insom- nie. La morphine ne fait [)oint dormir ses tri- butaires; elle leur fait, au contraire, passer des nuits blanches en surexcitant les ori^anes dé la pensée. Plus d'un morphinomane ]»asse toutes ses nuits à lire: ]iendant la jounu'e il éprouve de la somnoleuce comme les vic'illards.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28113470_0034.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)