La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball.

  • Benjamin Ball
Date:
1885
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Credit: La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball. Source: Wellcome Collection.

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    et s’endort dès (jii’il prend un siège. Mais ces deini-soinnieils no durent pas longteinps, et en soinine le inoi-pliinomane est loin de gontei- le repos nécessaire dont jouissent les sujets à l’état normal. La sensihililé tactile est liabituellenienl trou- blée on pervertie. Le plus souvent il y a de l’anesthésie, et cette diminution de la sensibi- lité expliijue la facilité avec laquelle les mor- pbinomanes se font leurs piqûres. Oueb|uefois on observe de l’Iiypcrestliésie, des névralgies; mais c’est surtout l’abstinence qui bes ])i oduit. Larmi les conséquences les })lus paradoxa- les de l’iisage hypodermique de la moi-pbine, il faut citer le rétablissement de la sensibilité cutanée chez les sujets (pii l’ont pi'rdue. En voici un exempb* frappant; une jeune bystiuâ- <pic de mon service avait conq)lètement perdu le sens tactile, non seulement sur la [leau, mais encoi-e sur les miu|ueuses. L’int(‘rieur de la bouche était absolmncnt anestb(‘si<y et la malade ne reconnaissait pas le contact des dents avec la langue; mais, |)ar compensation, elle avait des viscéialgies très intenses. On [)i’it le j)arti de lui ])i atifjuer des injections de