La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball.

  • Benjamin Ball
Date:
1885
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Credit: La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball. Source: Wellcome Collection.

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    Malaise vague; tel est donc le premier résultat (ju’amèue rahstiiience. Mais il se ])i‘oduit hien- tôt toute une série d’auti’es j)liéuomènes. Plus d’iiii mor[)hinouiaiie pi’ivé de son excitant s’af- faisse ; ses facultés intellectuelles s’émoussent, tout travail séi-ieux lui devient impossible. D’après une remarque de Zambaco, le l>esoiu de morpbiue se fait d’autaul plus sentir (jue l’elfort intellectuel nécessaire eslj)lus intense. Un bomuie politi([ue, ayant nue situation con- sidérable et adonné à l’usage de la moi'pbine, prenait soin, les jours on il y avait conseil des ministres, d'empoiTei- sa seringue dans sa poche pour se faire des injcH lions. .le vous l’ai dit, la morphine sert de stimu- lant à rint(‘lligence ; elle aide !(' mathémati- cien à iT'sondre ses [)rob!èmes, le poète à s’élancei à la recberclu' de l’idc'a!. Par con- tre, cliez le morphinomane privé de son poi- son, il se produit une hvperesliu'sie moi’ale (juelqnefois portée à un (h'gi’c* ti’ès (“h'vé, une sensiblerie paiTicnlière. (rest ainsi qu’un mé- decin de ma connaissance, mor|)hinoniane endurci, quand on venait à le ])i-ivei‘ de son stimnlant, se mettait à [)lenrer sur les sonf-