La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball.

  • Benjamin Ball
Date:
1885
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball. Source: Wellcome Collection.

    63/198 (page 47)
    Enfin on a {)rélendii que chez les aliénés si souvent traités (à tort selon nous) par (ies doses massives de morphine, la désaecon- tumance ne pi’odnit aiiciin des ('irets ràchciix qn’on observe chez d’autres malades. Nous sommes loin de souscrii'e à cet axiome, et nous ci‘oyons (pie, même chez les fous, on peut cn'*('r à plaisii des morphinomam's qui deviennent esclaves de riiahitude une fois anjuise. Toutefois, il est vi’ai (]ue, chez certains agités et surtout dans h‘s cas de manie aigue, les médicaments de toute nature semblent rester sans ell’et. J’ai donné à un maniaque agité jus([u’à graimm's de bromure de [)Otassium jiai’ jour sans pi’oduire aucun efl'et ap})i’éciahl(‘ et même sans aimmer l’éruption habituelle. 11 est donc très jirobahle (]ue le médicament n’était point absorbé. C’est ce ([ni doit certainement arriver à l’égard de bien d’autres subslaiici's iiiédicanK'nteuses, et de la moiqibine en [>articulier. On conijirend dès lors [)Our([uoi la cessation d’un imblicament, qui n’a jamaisà proprement jiarlei; pémbrcblans l’économie, [leut fort bien ne (bbeianiner aucun