La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball.

  • Benjamin Ball
Date:
1885
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Credit: La morphinomanie : les frontières de la folie, le dualisme cérébral, les rêves prolongés, la folie gémellaire, ou aliénation mentale chez les jumeaux / B. Ball. Source: Wellcome Collection.

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    l’emploi (In deiixièine iiifivoii, qui <?sl iiifini- nient siipéi ieur au prcmic*r, car il ne nécessite pas le consenlenieiU du malade. Nous savons que la morpliiue est éliminée pai- les urines ; c’esl donc là (pi’il faut la cher- cher, et dès qu'on l’a Irouvée, on est abso- lument siir (jue le vice existe, car la moiqthine éliminée doit nécessaii-ement avoir été intro- dui(e dans l’économie. Il y a plus; chez les malades eu (raitement, (jui sont censés pra- tiquer l ahslinenee, la présence de cet alca- loïde dans les urines suflil ]»our démontrei- qu’ils ti'onq)ent le médecin. Sans doute, chez un morphinomane qui connneuce à renoncer à ses habitudes, il existe une provision de cet alcaloïde (jui met six à huit et meme dix jours à s’éliminer; mais, [>assé ce temps, s'il existe encore de la morphine dans l'urine, il est ab- solunieut certain (jiie le malade continue à s’empoisonner (Levinsteinj. Nous posscàlons dans l’analyse des urines un moyen certain de conuaîti’e à cet ('gard l’état réel des choses, non senlemenl chez les malad(\s incorrigibles, mais aussi chez ceux (pii cluM’clumt à se ('oi’i iger.