Volume 1

Manuel d'anatomie descriptive du corps humain : représentée en planches lithographiées / par Jules Cloquet.

  • Cloquet, Jules Germain, 1790-1883.
Date:
1825-1831
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Credit: Manuel d'anatomie descriptive du corps humain : représentée en planches lithographiées / par Jules Cloquet. Source: Wellcome Collection.

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    # pai autant de languettes aponevrotiques et charnues qui se recouvrent successivement, et se croisent avee les languettes du grand oblique, dont elles coupent la direction à angle aigu ; 2 à tout le bord externe d’une forte aponévrose, large en bas , rétrécie en haut, intime- inent unie avec le feuillet aponévrotique postérieur du petit oblique, et qui se fixe elle- même au sommet des apophyses épineuses des vertèbres et au ligament sur-épineux , depuis le milieu du dos jusqu’au bas du sacrum; 3“ aux inégalités de la face postérieure de ce dernier os , et au tiers postérieur de la crête iliaque. Les fibres charnues qui viennent du haut de 1 aponévrose, se dirigent horizontalement en dehors ; les suivantes augmentent d’autant plus de longueur et ont une direction d’autant plus oblique , qu’elles se rappro- chent davantage de la crete iliaque. Celles qui naissent des côtes diminuent de plus en plus ' de longueur et montent presque verticalement, de sorte qu’elles forment un angle très- allongé qui gagne 1 angle inférieur de l’omoplate. Dans cet endroit le muscle a gagné en é])aisseur ce qu il a perdu en largeur. Quelquefois plusieurs de ses fibres s’attachent en arrière de l angle inférieur du scapulum. Le faisceau qui résulte de l’uuion de ces fibres , se dirige obliquement en haut et en dehors ; puis il se contourne sur lui-même , de manière que le M. grand rond qu’il recouvrait d’abord, le recouvre à son tour. Arrivé à l’humérus, il fournil un tendon large et aplati qui reçoit, par sa partie inférieure, les fibres charnues d’en haut, et celles d’en bas , par sa partie supérieure. Ce tendon se colle à celui dii grand rond , et vient se fixer avec lui à la lèvre postérieure de la gouttière bicipitale de l’humérus; en haut il est fixé à la petite tubérosité du même os par une expansion fibreuse ; en bas il fournit une lame qui concourt à former l’aponévrose brachiale. Le grand dorsal est recou- vert par la peau et par le trapèze; il est appliqué sur le rhomboïde, sur les M. verté- braux, le petit dentelé inférieur, les grand et petit obliques de l’abdomen , sur les six ou sept dernières côtes, les M. intercostaux correspondans, l’angle inférieur de l’omoplate, le grand dentelé et le grand rond. Le grand dorsal abaisse le bras, le porte en arrière et dans la rotation en dedans. Il abaisse et tire en arrière le moignon de l’épaule, et rapproche fortement le bras de la poitrine. Quand on est suspendu par les mains, il peut entraîner le tronc sur les bras; il peut aussi élever les côtes et agir comme inspirateur. II. RÉGION DORSO-CERVICALE. Elle ne présente que le rhomboïde et l’angulaire. Muscle rhomboïde CO. PI. qo. Ce muscle, placé à la partie inférieure du cou et supérieure du dos , est large , aplati, irrégulièrement quadrilatère. Il se fixe , par des fibres aponévroliques plus longues en bas qu’en haut, à l’extrémité inférieure du ligament cervical, à l’apophyse épineuse de la der- nière vertèbre cervicale, à celle des quatre ou cinq premières vertèbres dorsales et aux ligamens sur-épineux correspondans. Nées de ces insertions, les fibres charnues, paral- lèles les unes aux autres, descendent obliquement en dehors jusqu’au bord spinal de j^i) it/. dorso-scapidaire. Chauss, JSI. rhomhoïflei major et miuor. Soé'mm.