Considérations sur la fièvre typhoïde dans la partie montagneuse des Alpes-Maritimes : transmission des germes par les mouches : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mai 1907 / par Léonard Musso.
- Musso, Léonard, 1876-
- Date:
- 1907
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Credit: Considérations sur la fièvre typhoïde dans la partie montagneuse des Alpes-Maritimes : transmission des germes par les mouches : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mai 1907 / par Léonard Musso. Source: Wellcome Collection.
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![leuis investigations pour l’étiologie hydrique, firent jouer un rôle important de ^propagation aux mouches, étant donné le nombre considérable de]ces dernières dans les camps militaires. Parlant de Pétiologie de la fièvre typhoïde, le Dr Thomas Therry (The Brit. med. Journal, mai 1902) prétend qu’actuelle- ment le mode de diffusion de la maladie doit se faire par des particules de matières fécales renfermant des millions de bacilles et tombant dans l’eau, ou étant transportées par les mouches sur les aliments. Mais l’observation la plus concluante nous est fournie par Hamilton, de Chicago ; ici l’auteur ne se contente plus de la simple supposition, son hypothèse est confirmée par l’expérimen- tation faite avec toute la rigueur scientifique. Dans un travail intitulé « La mouche comme vecteur de l’infection typhique», Hamilton (Med News, 7 mars 1903), rapporte à la Société médi- cale de Chicago le résultat d’une enquête faite sur le rôle joué par les mouches dans la récente épidémie de fièvre typhoïde de Chicago. Les conclusions sont les suivantes : « L’épidémie de fièvre typhoïde qui a sévi à Chicago en juillet, août, septembre et octobre 1902 fut beaucoup plus sévère dans le dix-neuvième district, qui, n’ayant que le trente-sixième de la population totale, a le septième de tous les décès. La concentration de l’épidémie dans ce district ne peut s’expliquer ni par la contamination des eaux de boisson, ni par les aliments, ni par la pauvreté et le manque d’hygiène des habitants, ce district ne différant en rien des autres. L’enquête a démontré que beaucoup d’égouts des rues sont trop petits, et que seulement 48 % des maisons ont des plombs sanitaires. Des 52 % restant, 7 °/0 ont des plombs défectueux, 22 ont des water-closet à fourniture d’eau intermittente, 11 ont des cabinets allant à l’égout, mais sans eau et 12 /© ont des fosses fixes.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22429323_0027.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)