Essai sur la nécrose : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 août 1837 / par Godlewski (Stanislas).

  • Godlewski, Stanislas.
Date:
1837
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Credit: Essai sur la nécrose : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 août 1837 / par Godlewski (Stanislas). Source: Wellcome Collection.

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    peut durer pendant assez long-temps , lorsque e'est par exemple une maladie anterieure qui lui donne lieu, comme riiiflammalion. Aussi, lorsque l’os n’est point à découvert, et que l’on ne peut suivre sur lui de l’œil les progrès successifs de l’action des causes mortilianles , la maladie, dans la période qui nous occupe , ne présente pas de symptômes caractéristiques et qui lui soient propres et, en effet , pour la plupart, ce sont des douleurs fixes, recevant divers caractères de la cause qui les détermine , s’exaspérant la nuit , et surtout quand elles sont dues à un principe vénérien •, douleurs variant d’intensité selon l’étendue de la maladie , et surtout son siège , devenant presque insupportables , quand la nécrose attaque les lames internes du con- duit médullaire des os longs: douleurs qui sont alors accompagnées d’une fièvre très intense ; il se développe en outre, dans la partie alTectée des phénomènes inflammatoires, qui étendent souvent leurs effets jusqu’à la peau et produisent des phlegmons plus ou moins éten- dus, surtout quand les causes ont porté leur action sur le périoste de l’os , ou sur les lames les plus extérieures ; symptômes qui , comme ou le voit , peuvent se rapporter à d’autres maladies. Mais quand l’os a été mis à découvert, alors on observe que sa surface , d’abord hu- mide, d’un rose teudre , et parsemée de points rouges , se déssèclic insensiblement 3 la couleur rosée est successivement remplacée par le blanc , le jaune , le plombé , et enfin par le noir, qui est le signe de la mortification. Deuxième -période. Aussitôt que la mortification a été opérée, le séquestre ou l’os nécrosé agit sur l’os vivant comme un véritable corps étranger : alors il survient une tuméfaction légère du périoste et du tissu osseux vivant 3 celui-ci se ramollit comme s’il eût été trempé dans un acide 3 il y a résorption de sa partie terreuse et déve- loppement de sa substance vasculaire dans la couche qui environne la nécrose. Ainsi, les symptômes qui se montrent dans celle période , ne sont qu’une continuation de ceux qui déterminent la période pré- cédente 3 une douleur oifrant les caractères déjà assignés , très sup- ])ortable lorsque la couche externe des os est seule affectée 3 tandis qu’elle est vive, lancinante^ profonde, insupportable et pouvant à elle seule produire un fâcheux résultat lorsque se sont les lames