De la mortalité des nourrissons en France : spécialement dans l'arrondissement de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) / par le Dr Brochard.

  • Brochard, André Théodore, 1810-1882.
Date:
1866
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: De la mortalité des nourrissons en France : spécialement dans l'arrondissement de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) / par le Dr Brochard. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    11/176
    d’iifjv- cimetière de - vidage recouvrent pour touj ours le crime .d’uiie nourvicpmti 1#,cadavre-d’un nourrisson. De^ eircons.taimPÇi toutes. : particulières m’ont mis à môme (te recueilli# surjet important sujet de nombreuses obg§^5giti§u^. Livré pendant vingt ans à l’exercice de la médecine dans un niftondissement où les femmes de la campagne n’ont d’antre industrie, rque celle des nourris- sons, j’ai, pendant plus; de dix-huit ans, été chargé du service médical dp. la,direction des nourrices, que l’Assis- tance publique avait fondée à Nogent-le-Rotrou. Mes restions de clientèle.m’ont, dans ce laps de temps, permis de voir un grand nombre, d’enfants qui étaient placés directement chez le^ nourrices par les parents eux-mêmes, ou qui leur étaient ,çonfiç^; par l’intermédiaire des bureaux de Paris. Comme médecin des épidémies et comme méde- cin légiste, j’ai souvent pté chargé sur divers points de F arrondissement dé .missions concernant cçs mêmes nour- rissons. J’ai donc été à, même de beaucoup voir, de beaucoup observer. 7!r,q- ^loivinoa eeî .soa;rA- ie. Longtemps j’ai hésité à révéler des faits que l’adminis- tration a le tort d’ignorer, qu’elle a le tort, bien plus grand enpore, de ne pas réprimer. Longtemps j’ai reculé devant une tâche qui me-semblait au dessus de mes forces, mais qui,me semblait léjtre,cependant,L’accomplissement d’un devoir., Des amis, des confrères, des magistrats même m’ont encouragé. « La mortalité parmi les nourrissons est » effrayante, m’écrivit un jour le Dr Raimbert, de Châ- » teaudun; je l’ai plusieurs fois signalée au comité d’hy- » giène. J’ai eu bien souvent le projet de faire un travail » sur ce sujet; mais la difficulté d’en réunir les éléments » m’a toujours arrêté. Je vous félicite de l’avoir entrepris.