Étude sur les ligaments du péricarde chez l'homme : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 11 juillet 1903 / par Henri Rouvière.

  • Henri Rouvière
Date:
1903
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Credit: Étude sur les ligaments du péricarde chez l'homme : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 11 juillet 1903 / par Henri Rouvière. Source: Wellcome Collection.

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    ignoré le travail de Lieutand. Ainsi Teutleben, à qui l'on attribue la première description de ce ligament, dit ceci : « Si on met sur le dos la.partie supérieure du cadavre, déta- ché de la partie inférieure au-dessous du diaphragme, et <Iue l’on exerce sur le centre tendineux une pression cons- tante assez forte, on sent alors très nettement sur la surface externe du foramen quadrilatum cette bande de fascia » (ligament phréno-péricardique droit). « Elle se laisse faci- lement isoler du péricarde sur une largeur de 2-3 centim. Fille s’étend en hautjusqu'au bord inférieur du pédicule pul- monaire, auquel elle s’attache par une partie de ses fibres, tandis qu’une autre portion se perd sur la face antérieure du pédicule pulmonaire. Parfois, on peut poursuivre une partie de cette bande en haut jusqu’au bord supérieur du pédicule pulmonaire, par conséquent jusqu’à la région où vient s’attacher la bande de fascia venant d’en haut. Une partie de ce ligament avait été décrite par Luschka. Il parle du bord du ioramen quadrilatum qui envoie un nombre de fascicules tendineux au feuillet pariétal de la poche cardiaque ; mais il ne dit pas qu’ils se prolongent jusqu’au pédicule pulmonaire. (1) » Si Luschka n’en parle pas, Lieutand avait décrit plus complètement ce ligament et sa terminaison supérieure, plus de cent ans auparavant. Nous avons constamment trouvé ce ligament phréno- péricardique droit. Il se présente sous la forme d’une membrane mince et résistante, en rapport avec la paroi postéro-externe de la veine cave inférieure sur laquelle il ]tarait se mouler ; — nous démontrerons, en effet, plus loin que l’accolemenl est apparent et qu’il n’y a entre le