Dégénérescence cancéreuse des vieux foyers d'ostéomyélite : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 février 1904 / par Joseph Guiot.
- Guiot, Joseph, 1876-
- Date:
- 1904
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Credit: Dégénérescence cancéreuse des vieux foyers d'ostéomyélite : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 13 février 1904 / par Joseph Guiot. Source: Wellcome Collection.
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![sanimenl 5 ranger ces cancers épithéliaux an nombre (les luineui's essentiellement malignes. Si, lonterois, ces néoplasmes doivent par leur nature être envisagés comme essentiellement malins, il laiil reconnaître cependant ciue dans beaucoup de cas leur pi-o- js nostic est relativement favorable. Tout d’abord nous avons constaté dans l’étude des «i sympt(^mes que ces lésions mettent beaucoup de temps à évoluer. Cette lente évolution, qui permet au chirurgieu d’intervenii' à temps, loin d’assombrir le pronostic, le rend ^ au contraire moins ffrave. Cette lenteur dans la marche ^ du cancer s’ex])li(pie par la nature du terrain sur lequel ^ il évolue. Qu’avons-nous, en elTet, autour de la tistule ou dans sa |)rol'ondenr ? Des parties molles et du .squelette, l Mais ces parties molles sont constituées par un tissu de | cicatrice, c’est-à-dire libreux, scléreux, offrant à ré[)ith(i- | lioma une résistance très grande. Du cfîté du squelette, c’est aussi de l’os épaissi, éburné,d’une densité anormale, et snr lequel la dent du cancer, nous dit Bauby, a beau- coup moins de piâse. C’est ce qui différencie manifeste- ment ces épithéliomas de ceux qui prennent naissance sur les muqueuses, (;ar précisément à cause de leur siège, ces derniers co'mportent un pronostic plus grave. D’abord envahissement plus rapide parce (ju’il n’y a j)as de réaction de la part des tissus et, en second lieu, géné- ralisation plus fréquente, pour ne pas dire exception- nelle, entraînant des troubles fonctionnels incompatibles avec le maintien de la santé et souvent de la vie. } Il ne faut pas oublier non plus que nous avons affaire à |. des sujets âgés chez lesquels le processus physiologique - et pathologique marche beaucoup plus lentement. D’après ^ nos observations, la chose n’est pas douteuse, car la pbi-l| part d(; nos malades ont j)rès ou plus de 50 ans.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22405549_0054.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)