Essai sur les scrofules ... : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er août 1838 / par Faure (Victor-Joseph).

  • Faure, Victor Joseph.
Date:
1838
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Credit: Essai sur les scrofules ... : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 1er août 1838 / par Faure (Victor-Joseph). Source: Wellcome Collection.

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    Croyant apercevoir quelque analogie entre les tumeurs scrofuleuses observées chez certains ma- lades et les tubercules auxquels un animal immonde est très-sujet, les Grecs nommèrent l’affection dont il s’agit %oipxÏÏY]Çj de yoipoç (pourceauJ. Celse et plu- sieurs autres auteurs latins employèrent le mot strumüj du verbe struere (ramasser en tas), pour désigner les mêmes tumeurs. Dans la suite, cette dernière expression fut remplacée par celle de scro- fules , dérivée de scrofa (truie). Quelques écrivains ont longuement discuté pour savoir comment il fal- lait écrire le mot scrofules : Mercurialis, Castelti et plusieurs autres ont prétendu que c’était par ph; tandis que Kortum, l’un de ceux qui ont pris le plus de part à cette discussion tant soit peu oiseuse, soutient, d’après le philologue Yarron et d’autres auteurs latins, que c’est par un f, puisque ces derniers écrivaient scrofa , scrofulœ. Je ne cherche- rai pas à décider si l’une de ces deux orthographes vaut mieux que l’autre : à mon avis, on peut les employer indifféremment. Néanmoins, le mot scro- fules étant plus généralement écrit aujourd’hui par un fj je me conformerai à cet usage. L’afTection scrofuleuse a également reçu les épi- thètes à’écrouelleuse j quand elle porte son action principale sur les ganglions cervicaux ou jugulaires; de slrumeusCj de tuberculeuse, d'humeurs froides, etc. Quelque peu exacte que soit la dénomination de