Étude du mouvement au point de vue physiologique et clinique dans le traitement des cardiopathies / par Lars Sandberg.

  • Sandberg, Lars
Date:
1911
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Credit: Étude du mouvement au point de vue physiologique et clinique dans le traitement des cardiopathies / par Lars Sandberg. Source: Wellcome Collection.

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    to — son trajet et passe dans les veines à une vitesse 400 fois moins g-rande que la vitesse initiale. L’acte mécanique de la circulation veineuse se fait ainsi dans des conditions très défavorables; les stases sanguines en seront la suite inévitable, si des forces auxiliaires n’entrent en action pour gouverner le jeu du cœur et le fonctionnement des vaisseaux, le travail musculaire, la tension artérielle ainsi que l’as- piration thoracique. Travail musculaire. — La contraction musculaire a pour conséquence immédiate un surcroît de la circu- lation suivant la loi physiologique connue : l’organe a une circulation plus intense en action qu’au re- pos. Il est démontré qu’il passe neuf fois plus de sang dans un muscle eu contriction que dans le même muscle au repos absolu. Durant la contrac- tion des muscles, la circulation cardio-vasculaire est en plus accélérée par une sorte « d’appel » physio- logique, comme dit Lagrange, fait par le muscle au sang, dont le concours lui est nécessaire pour fonc- tionner. Ce i)liénomène s’accompagne d’une vaso-dila- tation des petits capillaires et des artérioles sous l’in- fluence des nerfs vaso-moteurs, mise en évidence par les reclierclies célèbres de Claude Lernard et indé- pendante de la i)Oussée dn c(pur. Ainsi se produit une accélération du liquide et comme résultat immédiat une augmentation de cette vis a tergo ciui fait chemi- ner le sang veineux vers l’oreillette droite. Pour les autres forces et les dispositions anatomiques, il ne faut pas oublier que les muscles, en se contractant di rectement, compriment les veines et vident leur con tenu dans la direction centripète, secondés qu’ils sont dans ce travail hydraulique par la présence de val- vules ou de replis de la muqueuse. Les ])hysiologistes semblent également d’accord sur le point que les muscles, en se relâchant et en s’allon-