Étude du mouvement au point de vue physiologique et clinique dans le traitement des cardiopathies / par Lars Sandberg.

  • Sandberg, Lars
Date:
1911
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Credit: Étude du mouvement au point de vue physiologique et clinique dans le traitement des cardiopathies / par Lars Sandberg. Source: Wellcome Collection.

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    — -4 — ])liis intime de l’homme en action, bien portant ou malade. (îracn aux travaux de ces maîtres de la science con- tem})oraiiie, la ])liysiologie des exercices du corps, avec le o-uide de l’expérimentation, a retrouvé les forces physiques dans beaucoup de phénomènes vitaux, et, conime dit Marejq « paiani ces i)hénomènes, ceux qui nous .sont intelligibles sont précisément d’ordre phy- sique ou mécanique ». C’est évidemment une coïncidence, mais il n’en est pas moins vrai qu’entre autres procédés thérapeutiques employés pour combattre les mabubes internes, où le mouvement scientifiquement réglé est la médication adjuvante la plus importante, deux prennent leur ori- gine en Suède. Les maladies auxquelles uoti.- faisons allusion sont les affections gynécologiques et celles du cœur et des vaisseaux sa’ng'uins. C'est en Suède, en effet, qu’est née et qu'a mûri de- puis près d’un siècle, nne méthode scientifique d’édu- cation i)hysique et de kinésithérapie, basée sur l’ana- tomie, la mécanique biologique et les notions les i)lus récentes de la physiologie. Ling mournt en 1<S31); il n’a pas eu le bonheur et la satisfactio*!! de voir l’accomplissement et de re- cueillir les fruits de son œuvre, la gymnasti(]ue scien- tifique et lationnelle, alors à peine créée; mais il a pourtant su triompher, à force de persévérance, de l’indifférence de son pays et de ses contemporains. A ses élèves, les professeurs L. Branting et A. rfeorgü, dont le premier fut le succes.seur digne et génial du maître, il donna la mission de continuer et d’étendre l’œuvre entreprise, et si l’exercice dans la médecine et dans réducation physique de l;i jeunesse a su trouver une base scientifique, on ne peut nier que ces deux hommes de génie et de cœur n’y aient large- ment contribué.