Rapport lu à l'Académie royale de médecine, dans les séances des 15 mai et 19 juin 1827 / au nom de la Commission chargée d'examiner les documens de M. Chervin, concernant la fièvre jaune.

  • Coutanceau, Godefroy Barthélemy Ange, 1775-1831.
Date:
[1827]
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Credit: Rapport lu à l'Académie royale de médecine, dans les séances des 15 mai et 19 juin 1827 / au nom de la Commission chargée d'examiner les documens de M. Chervin, concernant la fièvre jaune. Source: Wellcome Collection.

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    ( ’4 ) trouvées en contact avec des individus atteints de cette maladie; ce qui l’a conduit à supposer qu’elle pouvait quelquefois être con- tagieuse. Mais il pense quelle ne peut être communiquée que par les malades eux-mêmes, et seulement dans des constitutions par- ticulières. D’ailleurs, il ne la croit pas susceptible d’être transportée d’Amérique en Europe. MM. oiier et MM. Oller et Antiqué, médecins à Saint-Jean de Porto-Ricco, Antique. prétendent que le caractère contagieux; de la fièvre jaune ne saurait être nié que par des insensés. Ils racontent que plusieurs paysans qui étaient venus vendre des denrées à la ville, pendant une épi- démie, eurent la fièvre jaune et la communiquèrent à plusieurs membres de leurs familles, sans pourtant la transmettre à leurs voisins. Ces médecins ne disent point s’ils ont été eux-mêmes té- moins de ce fait, qui est le seul qu’ils rapportent à l’appui de leur opinion. MM. Vieente Deux médecins de la Havane, les Drs don Nicolas Yicente del dei Valie yaqe et (]OI1 Francisco Sandoval, sont d’avis que, suivant les cir- et Sandoval. # A constances, la fièvre jaune est ou n’est pas contagieuse. Entre plu- sieurs faits qu’ils rapportent, le plus remarquable est celui du Dr Valli, qui, douze jours après son arrivée dans cette ville, fut atteint de la fièvre jaune environ douze heures après s’être mis en contact avec le cadavre et la chemise d’un individu qui avait été victime de cette terrible maladie. M. New. Suivant M. le D1 New, la fièvre jaune aurait été communiquée en 1818, à Madissonville, dans une auberge très-encombrée et fré- quentée par le bas peuple dans laquelle s’était rendu un certain nombre de personnes arrivées avec la fièvre jaune de la Nouvelle- Orléans, où régnait alors une épidémie ds cette nature. Quelques- uns de ces réfugiés moururent, d’autres guérirent, et un mois après, lorsque cette maison était entièrement débarrassée des ma- lades et des convalescens, la fièvre jaune s’introduisit dans la famille de l’aubergiste dont plusieurs membres en furent les vie-