Quelques considérations sur la composition anatomique, la fonction et la signification du nerf trisplanchnique dans la série des animaux / par Alexandre Piégu.
- Piégu, Alexandre.
- Date:
- 1846
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Credit: Quelques considérations sur la composition anatomique, la fonction et la signification du nerf trisplanchnique dans la série des animaux / par Alexandre Piégu. Source: Wellcome Collection.
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![mérile, car elle n'est que l'application des lois générales établies par d'illustres raaîties en anatouiie coiuparalive, en anatoraie transcen- dante et en zoologie philoso|)l)iqiie. La multiplicité de distribution des fibres nerveuses pour un méiue point d'organe , d'où l%pouvoir qu'elles possèdent de se suppléei' mu- tuellement pour assurer la durée de la fonction, n'est point dans l'é- conomie un phénomène isolé et en dehors: des lois ordinaires qui ré- gissent les actes des organismes. Dans chaque système d'organes d'un même animal, cette loi de supplémentation se reproduit-, et, comme si tous les animaux, dans le groupement de leurs éléments constitutifs, de mémequedans le groupement de leurs espèces, étaient soumis h des constitutions communes, cette loi de su|)plémentation semble se reproduire en même temps dans la série des êtres organisés. De là viennent tous les efforts des naturalistes modernes [)our formuler cette loi dans leurs classifications; de là l'idée il'Hermann de représenter nisée dans les yeux, on vil eu peu de temps l'iris se contracter et la |)U|)ille s'a- grandir d'une manière très-notable.'L'iris était donc encore susceplible de con- traction. '■ Dans une deuxième expérience, le nerf de la troisième paire fut conservé dans toute spii intégrité, et la section des cinq muscles fut pratiquée, ta paralysie de l'iris existait comme précédemment; ta ))«pille ne se dilatait écidemmcnt pas plus que dans le premier cas, — La belladone produisit le même résultai que tout ;i l'heùfè. De ces faits et d'autres encore fort intéressants, qui seront sans doute ])ubiiés sous peu, M. Bernard conclut que les mouvements de l'iris ne sauraient avoir lieu que dans des conditions spéciales tenant à la statique de l'œil, et qu'elles sont hors de l'influence exclusive, an moins du nerf moteur oculaire commun, qui, dans l'opinion aujourd'hui en faveur, fourwjt la racine motrice du fjangliou ophthalmique. • ., /, Quoi qu'il en soit, la conservation des mouvements de l'iris après la section de la troisième paire montre bien qu'il doit y avoir une autre origine de fibres motrices. Pour nous, cette origine n'est point douteuse; nous croyons, dumoins^ que telle est la fonction des fi;lji;es mol^riç.e.s.du filet.^sympalhiqut;,](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21072346_0049.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)