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Credit: Tics / par Henry Meige. Source: Wellcome Collection.
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![encomijrent. Les végétations adénoïdes rliino-pharygiennes jouent ici un rôle étiologique important. Le sifflement, lorsqu'il se produit de façon brusque et brève, est bien un tic. Le sifdeinent modulé n’est qu'une habitude stéréotypée. Il y a des tics de tour, dont le point de départ est une légère inflam- mation pharyngée, laryngée ou trachéale, la toux convulsive persistant après la disparition de la cause provocatrice. L’asthme, dont la nature névropathique n’est pas douteuse, peut aussi favoriser l'éclosion des tics respiratoires. Beaucoup de petites toux brèves, explosives: hem! hem ! sont ainsi de véritables tics. Les bruits produits sont extrêmement variables; ils peuvent simuler le sanglot et le hoquet. Les tics de spoliation sont aussi très fré(iuents, Ils atteignent une intensité exceptionnelle cliez certains obsédés (G. Guinon. Séglas). Tics de déglutition. Tics aérophagiques. — La fonction de déglu- tition est souvent troublée, soit par des contractions brusques, intempes- tives des muscles du pharynx et du voile du palais; soit par des contrac- tions forcées, permanentes, de ces muscles. Certains sujets font des efforts exagérément répétés de déglutition pour avaler leur salive. Sous le nom de tics aérophagiques on a décrit des accidents caractérisés par une habitude intempestive de faire pénétrer l’air dans les voies digestives. L’air dégluti peut venir de l’extérieur ou du poumon. Au bout d’une série de déglutitions, l’estomac se'trouve rempli d’aij', et celui-ci ne tarde pas à sortir sous forme d’éructations sériées (énictations en salves). Ces tics aérophagiques s’observent dans l’hystérie (Pitres) et dans nombre de vésa- nies (Séglas). On observe également des hoquets et des nausées d’allure convulsive, assimilables aux tics. Dans tous ces actes, on reconnaît une organisation systématique des contractions musculaires en vue d’un but fonctionnel défini, mais assurément inopportun. Tics phonatoires. — Les tics respiratoires méritent le nom de tics phonatoires (piand ils sont accompagnés d’un bruit laryngé. De tels bruits sont fréquents chez les grands tiqueui's; ils ne méritent vraiment le nom de tics (]ue lorsqu’ils sont brusciues et explosifs. Les plus simples sont des cris inarticulés : Ah! Eh! Otiah! etc., pi'oférés brusquement pendant le silence, ou venant entrecouper le discours. D’autres sont des cris imitatifs simulant Yaboiement, le grognement, le gloussement. Le caractère de brus- (juerie de ces bruits permet de les distinguer des sons vocaux inoi)porliins, comme par exemple les heu... heu!... de l’hésitation. Dans tous les tics phonatoires la fonction de phonation se manifeste d’une façon brusiiue et inopportune; il peut en résulter des troubles séiâeux du langage. Une distinction est nécessaire : les troubles du langage qui ne se produi- sent qu'à l'occasion de ta parole méritent une place à part; ils ont d’ailleurs la plus étroite parenté avec les tics. Tels sont le bégaiement, le bredouil- lement, le zézaiement, le chuintement, etc., dont l’existence ne se révèle que par l’acte de parler et que rien ne peut faire soupçonner en dehors de la parole.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22397863_0029.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)





