Sur deux cas d'entérite tuberculeuse hypertrophique primitive : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1908 / par Henri Moltz.

Foltz, Henri, 1884-

Date:: 1908

Credit: Sur deux cas d'entérite tuberculeuse hypertrophique primitive : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1908 / par Henri Moltz. Source: Wellcome Collection.

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$un échec. Dans le cas qui nous occupe, les signes cliniques pourraient-ils nous donner une certitude ? Bien dans les circonstances étiologiques ne peut nous ren- seigner exactement. Marie G... n’a pasconnu de tuberculeux, au moins le dit-elle. Chèvres, moutons et porcs, la base de sa nourriture, avant sa maladiene sontpas très sujets àla phtisie. Les chèvres le seraient même si peu que naguère Bertin et Bilz, de Nantes, songèrent à inoculer leur sérum pour guérir les phtisiques et le-s immunisei\ On peut considérer la malade comme indemne de tubercu- lose pulmonaire ; nous avons signalé plus haut un peu de rudesse et de l’inspiration granuleuse ; mais les lésions, si lésions il y a, sont très vraisemblablement postérieures aux lésions intestinales. Les signes cliniques, d’autre part, sont assez probants. « Une diarrhée qui dure est presque toujours d’origine tuber- culeuse ». Gérodedit très bien que la diarrhée, dans ce cas, devient souvent noire et simule de la terre délayée avec de l’eau ; mais cet aspect est attribuable seulement au sang pro- venant des ulcérations. Il peut donc manquer. C’est dans les formes manifestement ulcéreuses, et seulement dans celles- là qu'on trouve de la diarrhée noire ». Il y a des tumeurs dans l’abdomen. Il s’agit vraisembla- blement de tumeurs intestinales ou ganglionnaires englobant également l’intestin, surtout le cæcum, et la partie gauche du colon transverse. Les ganglions semés dans les aînés, surtout à droite, pourraient faire penser à un cancer du péritoine ou de l’intestin, mais ils n’écartent pas le diagnostic de tuber- culose, au contraire. Ce qui domine d’ailleurs dans le cancer, c’est la constipation, ou les alternatives de constipation et de diarrhée. La diarrhée, lorsqu’elle existe, est très souvent san- glante; elle n’offre jamais cette persistance, cette monotomie que nous observons chez notre malade. Le visage, si déco- 9$