Les processus généraux / par A. Chantemesse et W.W. Podwyssotsky.

  • Chantemesse, André, 1851-1919.
Date:
1905
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Credit: Les processus généraux / par A. Chantemesse et W.W. Podwyssotsky. Source: Wellcome Collection.

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    phosphorée, la nucléine; tandis que le cytoplasme renferme surtout des matières proléiques, nucléo-albumines, albumines, globulines, etc., et seulement une petite quantité de phosphore. Un troisième élément qui, s'il n'est pas jîrésent dans toutes les cellules, existe dans la plupart d'entre elles et joue un rôle actif dans les processus de division et de reproduction cellulaire, est le centrosorae. Passons en revue les principales propriétés qui distinguent les divers éléments prenant part à la constitution de la cellule. 1° litudié à un fort grossissement, après l'action de réactifs appropriés, le proto- plasme présente une structure conqiliquée. On y dislingue tout d'abord une substance de consistance assez ferme qui forme une sorte de réseau alvéolaire dont les mailles renferment une substance plus liquide, la cytolymphe. Ces deux substances, d'apparence si dissemblable, sont-elles profondément dis- tinctes l'une de l'autre, ou ne représentent-elles, suivant l'opinion de Buïchli et de ses élèves, que les aspects d'une émulsion dont on peut donner une image artifi- cielle en agitant de fines gouttelettes d'huile dans l'eau? La plupart des histologistcs modernes se rangent à l'opinion de Flemming et de Van Biîmîden et croient à l'exis- tence dans le protoplasma d'un réseau cohérent dont les ])ranches s'anastomosent. Dans ce réseau sont inclus non seulement des particules inertes, réserves nutritives, mais encore des granules de protoplasma vivant, véritables microsomes ou bio- blastes décrits par Béchamp et Estor et plus récemment par Altmann, et qui, d'après ces auteurs, seraient capables de jouer le rôle d'unités élémentaires vivantes, c'est-à-dire d'assimiler, de grandir et de se diviser. L'existence de ces unités élémen- taires dans le cytojjlasma est encore en discussion ; il n'en est pas de même des élé- ments isolés qui se trouvent dans la chroraatine du noyau. Nous verrons jilus loin le rôle important qu'ils jouent dans les phénomènes de l'hérédité. y, Le noyau est le centre coordinateur de l'activité cellulaire. Dans le stade de repos ou plutôt d'activité purement végétative de la cellule, il se présente sous la forme d'un corps arrondi, entouré d'une memliraiie distincte, parcouru par un réseau de chromaline irrégulicr. Sa forme est tantôt sphérique, tantôt polylobée, tantôt eniin annulaii'c. Sa mend^rane enveloppante est délicate et le sépare nettement du cyto- plasme dans lequel il est plongé. Le réticulum du noyau se conqiose de deux substances : la première, la jjIus essentielle, est la cliromatine, ainsi nommée j^ai' Fliîimming à cause de son avidité jiour les couleurs basiques d'aniline ; la seconde est la liiiine, sul)stance transparente qui ne devient visible qu'après l'action des réactifs et qui entoure et supporte les parties de la chromaline pour constituer avec elle le l'éliculum nucléaire. Dans les mailles de ce réticulum sont contenus un ou plusieui's nuclt'olcs. Ij'uii d'eux, vi'ai nucléole ou piasmosoiiH^ jjrcnd les couleurs (pii leigueni le cytoplasme; on s'accorde à lui ilénier une pari inq)()i'lanle dans 1 activité nucléaire. D'autres nucléoles se colorent comme la chromaline dont ils semblent constiluer une partie ('paissie. Dans les mailles du r(''li< iilum nucléaire est renfermée la karyo- lynq)lie, matière semi-liquide dont les affinités vis-à-vis des matièi'i^s colorantes s'éloignent beaucoup de celles de la chromaline, car les très petits grains (pii la com- posent fixent de préf(''rence les couleurs acides d'auiline. La mend)i'aiir nncli'aii'c est elle-même formée par la condensation du réseau général pr()l<»|)lasnii(pn' iIdiiI elle possède les propriétés à l'égard des matières colorantes. 3 Le centrosome ou centre dynamique de la cellule joue, malgi'é son rxlrèmc peti- tesse, un rôle très important dans les phénomènes de reproduction cellulaire. Il siège